Harley-Davidson, un style de vie de 115 ans
qui font et perpétuent son histoire? Sur les 115 ans de la marque, je n’en ai roulé que 11, toujours au guidon d’une HarleyDavidson. À ma façon, je contribue à ma propre légende. La mienne est faite de souvenirs d’enfance, de motos que je chéris, de kilomètres de routes que je parcours, de paysages que j’emmagasine et de gens que je rencontre. Chacun d’entre nous, passionnés de la marque, lui aura consacré quelques années de bonheur et de plaisir. Comme un passage de relais, chaque génération de pilotes fait vivre cet univers. Quand j’étais petite, je suivais mes parents en week-end, lors d’événements. Je baignais au milieu des bikers et des logos «Bar and Shield» brodés sur le dos de leur blouson. J’ai commencé ma collection de t-shirts moto étant ado, revendiquant déjà mon appartenance à cette population qui intrigue et fascine tant. Mon père aura transmis cette passion à ma mère. Ils me donneront ensuite le goût de la route que je léguerai à d’autres. Et de qui mon père tient-il ce virus?
QUE DIRE DE TOUS CES MOTARDS, DONT JE FAIS PARTIE,
MYTHES ET AMBASSADEURS
De tous les mythes autour d’Harley-Davidson, bien sûr. Pour lui comme pour beaucoup, la marque évoque des personnalités, des souvenirs, même lointains. Ceux qui auront été le plus touchés passeront leur permis et consacreront une bonne part de leur garage aux Harley-Davidson. Les autres partageront cet imaginaire fertile: les Hells Angels, Johnny Halliday, Brigitte Bardot, Lorenzo Lamas dans Le Rebelle ou plus récemment Captain America des Avengers. Autant d’ambassadeurs qui sont indissociables du logo, qui font partie de la culture populaire et qui touchent quasiment tout le monde.
C’est lorsque je participe à un événement Harley-Davidson que je touche du doigt
l’universalité de la marque.
C’est lorsque je participe à un événement Harley-Davidson que je touche du doigt l’universalité de la marque. J’y suis entourée de gens très différents. Des hommes et des femmes de tous milieux, de tous âges, de toutes origines. Ils oublient leur quotidien pour se mêler dans une seule et même passion pour la moto, la route et leur machine. Une fois le cuir et le casque enfilés, la moto démarrée, rien ne différencie un motard d’un autre dans la parade. À part peut être le volume du rock qui sort des enceintes. On y parle des modèles, de mécanique, des voyages achevés et de ceux à venir. On y compare ses patchs comme autant d’étapes franchies. On se présente ses amis et on s’en fait de nouveaux. Il faut participer aux grands événements récurrents, comme l’Eurofestival de Grimaud ou les anniversaires aux USA et en Europe tous les cinq ans, pour prendre la mesure d’un phénomène qui dépasse largement la machine et le cercle des motards.