QUI ESTKEITH ?
Qui sont ces enfants du rock
Noel Gallagher - Sid Vicious - Jimmy Page - David Bowie - Kurt Cobain
Johnny Cash - Keith Richards - Elvis Presley - Johnny Rotten
Il en sort une basse Rickenbacker sexy que les trois belles de Brooklyn caresseront un peu plus tard sur scène. Pour cette première date d’une tournée de la côte Ouest, le public est venu en nombre. Erika Forster, Annie Hart et Heather D’Angelo s’alignent parfaitement derrière leurs claviers respectifs et n’en bougeront plus. Corps de déesses. Sourires timides. Dès les premières notes de “Gravitron”, les coeurs flanchent, résultat d’une pop mélancolique réconfortante. Le reste est une soupe électronique visuellement attractive mais sans grande saveur sonique. Conscientes d’un éventuel ennui menaçant leur audience, les Américaines se la font Daho avec le sautillant “Somebody Who”. Délicieuse electropop. Pas le concert de l’année mais quand même fort sympathique. A déconseiller aux fans de Slipknot. DANNY BOY
Nick Oliveri 21 juillet, Truskel (Paris)
L’ancien bassiste des Queens Of The Stone Age donne un rare set solo acoustique dans la Capitale. Nick a beau avoir sorti sa guitare folk, pour interpréter un best of de sa carrière comprenant des titres de Kyuss, QOTSA (“Feel Good Hit Of The Summer” repris en choeur par la moitié de la salle montée sur scène) et Mondo Generator agrémenté de quelques reprises bien senties (Subhumans, GG Allin et “Endless Vacation” en hommage à Tommy Ramone). Cela ne l’empêche pas de hurler dans son micro tel un damné comme à la grande époque des Queens, le tout agrémenté d’anecdotes salaces sur sa vie de couple ou son amour pour Paris. Le pauvre terminera son concert, donné dans une chaleur étouffante, exténué — et aussi légèrement beurré — mais le sourire aux lèvres, comme toute la salle. Rarement vu un concert acoustique aussi puissant. PATRICE GUINO
Parliament/ Funkadelic 24 juillet, Cabaret Sauvage (Paris)
Le rendez-vous estival avec les funk freaks de George Clinton n’a pas déçu pour l’édition 2014. Accompagné d’une quinzaine de complices dont les petitesfilles des Brides Of Funkenstein et le vieux routier Michael Clip Payne aux choeurs, le parrain du P-funk a livré deux heures de musique spatiale incluant une sélection de classiques de son répertoire. “Flashlight”, “Testify”, “Atomic Dog” (samplé par Snoop Dogg pour “What’s My Name ?”), “Swing Down Sweet Chariot” sont acclamés par la foule. À 72 ans (depuis le 22 juillet) et sans sa crinière multicolore, George a encore de la ressource et sait convoquer les esprits pour faire revivre la magnificence d’une musique faite de sueur et d’extase. P-funk wantstogetfunkedup, et nous aussi. Encore et toujours. OLIVIER CACHIN