Black Mountain Gentlemans Pistols
JAGJAGUWAR/PIAS Six ans après “Wilderness Heart”, “IV” est seulement le quatrième album des Canadiens de Black Mountain, un des moteurs du renouveau psychédélique des années 2000 en compagnie de Godspeed You! Black Emperor, Besnard Lakes, Black Angels et autres. La faible productivité du groupe s’explique en grande partie par les projets connexes des musiciens. Le guitariste, chanteur et compositeur Stephen McBean conduit, entre autres, le collectif Pink Mountaintops alors que la chanteuse Amber Webber et le batteur Joshua Wells ont créé Lightning Dust. Doté d’un titre qui est forcément une référence à un des albums les plus éclectiques de Led Zeppelin, “IV” offre une grande variété de climats, mais toujours avec un volume sonore
NUCLEARBLAST/EONEMUSIC Il est des groupes qui, bien à l’abri des modes, des récompenses, des attentes du grand public, font tout simplement le boulot. Et le font bien. Gentlemans Pistols, sympathique formation britannique de hard rock rétro, avait déjà séduit en 2012 avec le très recommandable “At Her Majesty’s Pleasure”. Les voilà donc qui remettent ça avec “Hustler’s Row”, troisième album qui, si tant est que la chose soit possible, visse encore un peu plus ses bottines dans le terreau nostalgique et rassurant des seventies. On retrouve donc le groupe exactement là où nous l’avions laissé dès “The Searcher”, single d’ouverture qui n’aurait pas dénoté dans un album de Grand Funk Railroad. Bien engagés, ces Pistols enchaînent avec un boogie endiablé au chant séducteur et aux guitares bien crunchy : “Devil’s Advocate On Call”. Foghat n’est pas loin et on pourrait presque se demander si toute cette affaire ne manquerait pas un peu de sérieux. Surgit alors le tonitruant “Time Wasters”, un titre d’une autre trempe, bien plus heavy, tirant sur le stoner tendance Palm Desert. Le guitariste Bill Steer (légende locale officiant ou ayant officié chez Napalm Death, Carcass, Angel Witch ou encore Firebird) y fait des merveilles, laissant une pédale