Yoko Ono
MANIMAL La question qu’on pourrait décemment se poser est la suivante : le monde, en 2016, a-t-il besoin d’un nouvel album de remix de chansons de la veuve du fondateur des Beatles, qui vient de fêter ses quatre-vingt-trois printemps ? Non, on n’est pas sur Wikipedia : il n’y a pas d’erreur dans la phrase précédente. Eh bien, la réponse, est un franc “pourquoipas?”. Ce qui, par les temps dont on souffre, vaut mieux qu’un timide “oui”. D’autant que Yoko Ono ne pousse aucunement à la consommation et n’a pas exactement besoin que “Yes, I’m A Witch Too” se vende pour payer ses factures ou laisser un pourliche au portier du Dakota à chaque fois qu’elle descend faire sa balade dans Central Park. Artiste totale et incomprise au point que quarante-six ans après la