Woods
WOODSIST/DIFFER-ANT Pour des néo-hippies (terme parfois absurdement employé à leur égard), ces New-Yorkais sont de sacrés bosseurs. Le groupe dont Kevin Morby fut le bassiste sort son neuvième album en dix ans. Belle prouesse pour un groupe qui, à force de n’appartenir à aucun courant (ni rock, ni psyché, ni folk, mais un peu tout cela à la fois), a fini par développer son style propre. Le projet Woods, formé par Jeremy Earl, vite épaulé par Jarvis Taveniere et une capable cohorte de musiciens de Brooklyn, atteint ici sa plénitude. L’album qui sort aujourd’hui sous une pochette tête de mort, a tout du plaisir estival. La prise de son est naturelle et chaleureuse. Dès l’introduction, une orgie d’instruments accapare l’auditeur : cuivres, piano Rhodes, guitares