Rock & Folk

Violent Femmes Lita Ford

- “We Can Do Anything” “Time Capsule”

PIAS On a failli attendre. Il s’agit en effet du premier album de Violent Femmes depuis “Freak Magnet” en 2000. Comme résumé sur la pochette dessinée par Kevin Hearn de Barenaked Ladies (le multi-instrument­iste joue également ici de la guitare et de l’accordéon), le trio de Milwaukee peut tout faire : changer encore de batteur, habiter sur différents continents ou ne rien sortir pendant seize ans. Pour le reste, Gordon Gano mène la barque avec son écriture folk-punk identifiab­le et sa voix nasale depuis 1983, tandis que le bassiste Brian Ritchie habite en Tasmanie où il joue avec The Break, groupe surf avec d’anciens membres de Midnight Oil, mais aussi de la flûte japonaise en bambou. Les deux musiciens s’étaient un peu pris la tête STEAMHAMME­R/SPV Quand l’actualité musicale ne suffit plus et que le futur n’annonce rien de bon, la seule solution est de revenir en arrière, à une époque où ce qui sortait des enceintes était autre chose qu’uniquement du volume. Ce coup-ci, c’est la grande Lita Ford qui remet les pendules à l’heure en ressortant de la malle à souvenirs dix chansons écrites au gré des albums solo post-Runaways tout au long des années quatre-vingt et jamais utilisées jusqu’à présent. Evidemment, quand on voit le nom du petit personnel qui, sur le moment, est venu spontanéme­nt donner un coup de main, on reste rêveur... Si au cours de ces trois séances, beaucoup de monde est passé, la batterie est toujours assurée par Rodger Carter, et sa frappe particuliè­re, associée à la guitare et la voix de Lita Ford, donne une logique particuliè­re à l’ensemble. L’auditeur doit s’attendre à un véritable album et non pas à une compilatio­n foutraque de souvenirs accumulés et lancés en l’air au petit bonheur. Parmi les invités récurrents, on remarquera une petite collection de bassistes comme Jimmy Tavis, Billy Sheehan et même Gene Simmons ! A son sujet, l’amateur de chanson particuliè­rement percutante appréciera son interventi­on (et celle de Bruce Kulick, ex-Kiss désormais) sur le rouleau compresseu­r “Rotten To The

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