Graham Nash
BLUECASTLE Nash, c’était le gentil de la bande, celui qui rabibochait les trois autres monstres à l’ego hypertrophié, saturés de drogues (Crosby et Stills) et dotés de caractères explosifs (Young). Le hippie anglais, rêveur aux pieds sur terre, qui évitait les excès et écrivait les hits (“Our House”, “Marrakesh Express”, “Teach Your Children”), bref, qui sauvait régulièrement l’affaire. Moins génial que les trois autres, mais doté d’un sens aigu de la mélodie, d’une voix nasillarde pas si désagréable et d’un talent pop qui lui avait déjà valu du succès avec les Hollies et lui en vaudrait encore en solo. Sauf qu’au début 2016, après presque 50 ans d’amitié avec David Crosby, au cours desquels il l’a soutenu contre vents et marées, le bon Graham a pété les plombs tellement son ami est odieux