Ed Harcourt

CAROLINE En 2000, on ne voyait et n’écoutait que par lui. Même les médias bobos s’étaient amourachés du singer-songwriter anglais grâce au EP “Maplewood”, quatre chansons aussi fragiles qu’envoûtantes, une démo en fait, que Heavenly avait eu le pif de publier. Il était alors de bon ton de promettre un grand avenir à Ed Harcourt. A même pas quarante ans en 2016, il est loin d’avoir tout dit ou tout chanté mais, sans être un des secrets les mieux gardés de la pop anglaise qui se mérite, il n’a pas encore expérimenté la reconnaissance due à son rang : de très haut voltigeur de la mélodie décorative de vie. Si on tresse du laurier pour Neil Hannon, Harcourt vaut bien une couronne, même d’épines. Ce sixième album donc,