Manu Lanvin And The Devil Blues
VERYCORDS/WARNER Alors, oui, c’est bien le fils de l’acteur, et oui, c’est du blues rock : grosse batterie, grosse guitare, grosse voix (quelque chose comme Joe Cocker). Plus chanson couillue que franc blues-rock d’ailleurs, robuste et mouvementée, coupée court dans les solos, excessive comme peut l’être le blues-rock, surtout porté par cette voix et ses cinq atmosphères de pression. Manu Lanvin y injecte une dose d’humour suffisante pour refouler le melon, des choeurs cocasses (“Papa’s Got A Reefer”) et un son coloré. Ce 4e album s’ouvre ainsi sur un riff inspiré de “Smokestack Lightnin’ ”, transite par quelques hymnes qu’on suppose légèrement ironiques (“Raise Your