Grace Jones
Island (import Gibert Joseph) Des albums que la diva androgyne a sorti durant son âge d’or, celui-ci, sorti en 1980 (année symbolique s’il en est) est l’un des plus mythiques, même si on peut lui préférer le suivant (“Nightclubbing”), un poil mieux. “Warm Leatherette” a donc le traitement de luxe dans ce chic petit coffret : l’album original, toutes les versions longues, les singles et les remix sur deux CD. Avec Chris Blackwell à la production et Sly & Robbie à la section rythmique, le totem humain reprenait les Pretenders, Roxy Music, Tom Petty (!), Smokey Robinson et, sur les singles, Joy Division, le temps d’un “She’s Lost Control” très étonnant et visionnaire. Tout cela n’a bizarrement pas vieilli et agit comme une Time Capsule warholienne propulsant l’auditeur dans une boîte de nuit