Seasick Steve
CAROLINEINTERNATIONAL Il y a dix ans, Seasick Steve enthousiasme le public de Later With Jools, ce qui lui vaut d’être ensuite programmé dans les grands festivals. Révélation tardive pour Steven Wold, né à Oakland (Californie) en 1940 et qui autrefois faisait la manche dans le métro parisien. Vieille guitare toute trafiquée, longue barbe blanche, casquette de routier, salopette, l’allure est parfaite pour produire un blues-rock intemporel. Seasick Steve tourne avec un batteur, Dan Magnusson. D’Arthur Big Boy Crudup aux White Stripes, la formule du chanteur-guitariste seulement soutenu par la batterie a fait éclore maintes merveilles. Ce tandem renouvelle l’exploit. De manière symptomatique, son précédent album “You Can’t Teach An Old Dog New Tricks” (auquel participait John Paul Jones) est sorti en 2011 chez Third Man, le label de Jack White... Huitième album de Seasick Steve, “Keepin’ The Horse Between Me And The Ground” recèle vingt titres. Le disque est double : un volet électrique avec batterie, le second acoustique. Seasick Steve signe tout sauf “Gentle On My Mind” (John Hartford, Elvis Presley) et “Everybody’s Talkin’ ” (Fred Neil, Harry Nilsson). Les différentes facettes de la musique populaire américaine sont évoquées