Devendra Banhart
NONESUCH/ WARNER Le diable est dans les détails, particulièrement quand on produit une oeuvre aussi dépouillée que ce “Ape In Pink Marble”, neuvième effort du crooner folk vénézuélien. A cet égard, l’album est plutôt divin, leçon de minimalisme en architectures sonores. Banhart a reconduit l’équipe (Noah Georgeson et Josiah Steinbrick) qui présidait aux destinées de “Mala” (2013), retour au dépouillement de ses débuts. La guitare, arpégée et nimbée de reverb, fournit des colonnes vertébrales scintillantes, entre les notes de laquelle peuvent se glisser des nappes de synthés diaphanes, ou de nombreux instruments orientaux (koto, xylophone), qui traduisent la thématique de l’album (un hôtel perdu et hors du