Don Nix
Capitol/ USM Japan (import Gibert Joseph) Salut camarade ! Tu lis Rock&Folk mais tu n’aimes pas les Allman Brothers avec leurs deux batteries, ni les Lynyrd Skynyrd avec leurs trois guitaristes et tous leurs y à la con. Bref, tu n’aimes pas le rawk sudisse. Tu as raison, continue comme ça ! Mais tu aimes la musique du Sud des Etats-Unis, de Robert Johnson à Dan Penn, de Flaco Jimenez à Townes Van Zandt. Alors ce truc est pour toi. Voici Don Nix... Le glaude est de Memphis, a joué du sax sur les classiques des Mar-Keys (futurs MG’s) chez Stax, a écrit “Going Down” (repris par tout le monde, du gars qui nous saoule rue Saint-André des Arts en passant par Freddie King, Jeffrey Lee Pierce, Jeff Beck et Joe Satriani) et a globalement été recruté entre autres par George Harrison, Isaac Hayes, Albert King, Eric Clapton (on sait...) et ainsi de suite. En 1971, il sortait ce merveilleux album de soul sudiste avec les dangereux mercenaires de Muscle Shoals, soit Barry Beckett, Roger Hawkins, Eddie Hinton, et même la légende de Memphis Furry Lewis en personne à la slide. Les morceaux sont cool, la réédition SHM-CD sonne d’enfer, le Don a une voix rafraîchissante comme un Mint Julep, en faut-il plus ? N’oublie pas de te laver les dents avant de te masturber, et maintenant file dans ta chambre. consiste dans l’ajout de 8 titres inédits, dont le très rare (et quelconque) “Sunshine Woman” ainsi que différentes versions de “Communication Breakdown”. Les fans pourront vérifier ce qu’ils savaient déjà : sur scène, le groupe jouait divinement, refusant d’interpréter la même composition de manière identique deux fois de suite, et ces premières années — de 1969 à 1971 — montrent le Zep se renouveler en permanence. Mais ces mêmes fans, combien de fois devront-ils encore passer à la caisse ?