Glenn Hughes
FRONTIERS/HARMONIAMUNDI Glenn Hughes, chanteur/ bassiste blanc à la voix toujours aussi noire, ne ménage pas ses efforts pour ramener le fan égaré à bon port... Celui, notamment, qui avait décroché dans la foulée de “Hughes/ Thrall” (1982), objet de bien curieuses dithyrambes dans les bilans anthologiques rock. Première raison d’élan enamouré : une triplette d’albums de Black Country Communion, zeppelinienne en diable, dont on attend la suite en 2017 à la première disponibilité du guitariste stakhanoviste Joe Bonamassa. Puis une prestation impeccable en power trio au Hellfest 2016, dopée par la reprise de trois morceaux du Deep Purple Mk III. Enfin : “Resonate”, 13e opus solo introduit par le bien nommé “Heavy”, martelé par Chad Smith. Si l’on retrouve l’agressivité d’ “Addiction” (1996), écrit sur les cendres d’une cocaïnomanie mortifère, le ton n’est plus exclusivement metal. Hard FM ad nauseam, “Steady” a pourtant la fulgurance émotionnelle de “Love Will Set You Free” (2011) du frère de son David Coverdale. “How Long” permet au jeune “HendrixduHammond” (sic) Lachy Doley de violenter son C3 comme la figure tutélaire Jon Lord... Glenn, à travers ses verres fumés, n’envisagerait-il plus la vie qu’en pourpreprofond ? Petit détail amusant :