Westworld
“2001...” de Kubrick et la série séminale “Twilight Zone” ayant ouvert la voie dès les années 60 sur la physique quantique, les mondes parallèles et le devenir sensoriel de l’être humain. Avant que les maudits “Star Wars” et les horribles productions Marvel ne viennent tout gâcher en réduisant le genre à une simple confrontation entre le bien et le mal, le cinéma de science-fiction de la première moitié des années 70 parlait aussi, en mode Nostradamus, d’une société nihiliste en devenir. Les manifestants ramassés à la pelleteuse (“Soleil Vert” de Richard Fleischer), les maladies transmissibles et la zombification des masses (“Le Survivant” de Boris Sagal), l’appel suppliant à l’écologie salvatrice (“Silent Running” de Douglas Trumbull), la téléréalité guerrière (“Rollerball” de Norman Jewison) et même le droit à la différence (petite pensée nostalgique pour l’extraterrestre David Bowie dans “L’Homme Qui Venait D’Ailleurs” de Nicolas Roeg). Et les robots dans tout ça ? L’écrivain/ réalisateur
Les Idoles