Rodolphe Burge
LADERNIEREBANDE/PIAS Composé au cours de résidences artistiques aboutissant à des concerts, le quatrième album solo de Rodolphe Burger n’a rien d’évident : en guise d’ouverture, “Good” déroute avec son rythme hiératique, son ambiance lancinante et cette voix anglophone crépusculaire. Le morceau suivant (“Happy Hour”), francophone, attaque très fort du côté des ambiances plombées avec le chanter-parler lancinant, ses formules glaçantes (“C’estl’heureoùtoutlemondeest vieux”) et ses métaphores (“C’estle signalpourservirlescocktailsde flatteriesauvenin”) qui viennent rappeler l’importance chez lui de l’option poétique, tout comme elle l’était chez son ancien groupe, Kat Onoma.