22 11 63
Cette phrase, entendue au hasard d’un des huit épisodes de “22 11 63”, synthétise bien l’esprit de cette captivante mini-série. Un projet qui, a priori, n’avait aucune raison de se planter : un scénario adapté d’un bouquin de la légende absolue du roman fantastique contemporain (Stephen King), un producteur renommé pour avoir regeekisé la planète cinéma et télé à coups de reboots de “Star Trek”, “Star Wars”, “Lost” (JJ Abrams) et autres, et un acteur américain culte et sur-actif qui, en 2017, devrait apparaître carrément dans une quinzaine de films (James Franco). Et ça marche sévère ! Principalement à cause de sa trame sur fond de spatiotemporalité dingo... A la question : sivousaviezla possibilitéd’êtretéléportéaudébutdessixties,que feriezvous? sûr que si c’était à Londres aux alentours de juillet 1962, on filerait direct au Marquee Jazz Club, histoire d’assister au tout premier concert des Stones... Et si c’était plutôt du côté de Dallas ? Peut-être essayerait-on d’empêcher l’assassinat du président Kennedy ? Tel est le but de Jake Epping, prof d’anglais de 35 ans (James Franco, donc) exerçant dans le Maine et qui, une fois passé une mystérieuse porte temporelle planquée au fond d’un snack, se retrouve en 1958 dans une petite ville de l’Etat du Texas. Le temps de se fabriquer une identité et de se trouver un job d’instituteur, il a cinq ans devant lui pour surveiller de près un certain Lee Harvey Oswald. Sa mission : vérifier qu’il est bien le futur meurtrier du président. Si tel est le cas, Jake va devoir l’éliminer pour changer le cours de l’histoire... Reprenant la fameuse théorie du complot sur l’assassinat de Kennedy (est-ce la CIA ?
Rusty James