9 février, Maroquinerie (Paris)
C’est face à une audience clairsemée et un rien timide que les rockers belges de
Sore Losers entament un set condensé, qu’ils vont dévaler pied au plancher. Surmotivé, Cedric Maes prend des poses de guitar hero et cisèle nombre de frétillants soli. Les excellentes compositions du récent “Skydogs” passent sans encombre le test de la scène. C’est finalement une chaleureuse ovation qui couronne ce premier concert parisien avant la venue très attendue de Boss Hog. Jon Spencer et sa mie, la très lascive Cristina Martinez, dentelles et maquillage noir corbeau offrent un spectacle encore plus excitant sur scène que sur disque. Ces deux-là, sorte de proto-Kills, développent un son hyper massif, syncopé et sexy, passant en revue un répertoire millésimé (“Ichy & Scratchy”, “Fix Me”) qui ravit leurs nombreux fans gigotant dans la fosse.