Rock & Folk

The Moonlandin­gz 27 AVRIL, POINT EPHEMERE (PARIS)

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La fameuse salle du quai de Valmy est ce soir bien remplie pour la venue des Moonlandin­gz, lesquels se laissent ardemment désirer puisqu’ils investisse­nt la scène vers 22 heures. Voici donc un attelage des plus disparates : à droite, un homme entre deux âges vêtu d’un complet noir s’occupe des orgues ; au centre, une jeune fille brune au teint diaphane gratte sa six-cordes d’un air absent ; à gauche, un bassiste aux traits viking prend des poses héroïques. A la tête de ce beau monde, Lias Saoudi des Fat White Family, alias Johnny Rocket, débarque clope au bec, torse-nu, les yeux miclos, le front peinturlur­é en rouge. C’est un frontman totalement stoogien (voix morveuse, poses provocante­s, descentes dans le public) dont le charisme éclabousse le funk robotique usiné par ses camarades : les exemples les plus frappants en sont certaineme­nt “Sweet Saturn Mine” et son “I don’t feel alright” martelé, “Glory Hole” (qui rappelle les Doors) ou encore le gigantesqu­e pogo terminal de “Man In Me Lyfe”. JONATHAN WITT

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