Le nouveau contre l’ancien
Etre rock en 2017, c’est composer avec le fait que pour une majorité de nos contemporains, nos goûts soient perçus comme appartenant exclusivement au passé, avec très peu d’égards à notre endroit pour la notion d’intemporalité, de classicisme. Mais regardons la situation en face : c’est bien là une lubie des temps modernes que de concevoir les termes de recevabilité d’une oeuvre, et a fortiori d’un courant, en s’appuyant ainsi sur une dialectique du nouveau versus l’ancien, de l’éphémère versus la durabilité. Comme si en la matière, le frisson musical pur pouvait se soumettre à une loi arbitraire de périodicité. Mais qui a décrété cela ?