J’aime ce Pond
Je suis trop heureux qu’avec Pond, cette entreprise de redéfinition de l’expérience en musique, qu’avait suggérée en premier lieu MGMT avec son “Oracular Spectacular” l’année de mes 30 ans, n’aie toujours pas trouvé de résolution définitive à ce jour, en 2017. Car cette irrésolution, voyezvous, me donne de l’espérance de vie... C’est bête à dire mais je pressentais déjà cette musique depuis le “Chemistry Is What We Are” de Simian de 2001, voire “The Soft Bulletin” des Flaming Lips sorti deux ans plus tôt. Cependant, auditeur contrarié, j’échouais à mettre le doigt dessus véritablement. Musicien limité, je ne parvenais pas non plus à lui fournir sa chair, instrument en main. Le génie du combo australien a donc été de rectifier le tir. Et de cristalliser cette intuition. Génial.