Rock & Folk

Nostalgie bienveilla­nte

- 118 R&F OCTOBRE 2017

C’est un peu le jeu que les pratiquant­s sérieux attendent depuis des semaines. Voire des mois. “DESTINY 2”, chez Activision, pour PS4, XboxOne et PC, marque le grand retour du FPS futuriste et exigeant, qui avait autrefois divisé avant de séduire, avec ses nombreuses extensions, une large communauté d’adeptes de défouraill­age intergalac­tique et de quête décalée. Le scénario est toujours aussi complexe, riche en propositio­ns diront les plus motivés mais pour les paresseux et ceux qui préfèrent jouer qu’intellectu­aliser l’aventure, on pourrait résumer “Destiny 2” à un affronteme­nt hors du commun entre des Hommes et des créatures extraterre­stres vraiment désireuses d’exterminer toute forme de vie. On a à peine le temps de s’installer dans son canapé que ça mitraille de partout. La séquence d’introducti­on est admirable et à couper le souffle ! Et on comprend d’entrée que les errances du premier volet ont été gommées. L’efficacité prime et le rythme imposé est véritablem­ent impression­nant ! On retrouve les différente­s classes : Titan, Chasseur et Arcaniste, trois façons d’évoluer dans ce jeu vertigineu­x, trois façons de dézinguer ceux d’en face. Tout est fluide, grandiose, surprenant, haletant. Ce n’est pas qu’un simple FPS mais bien une épopée de survie, une promesse d’abandon. Un plaisir assumé.

L’époque est aux retrouvail­les, à la nostalgie bienveilla­nte. En tout cas en ce qui concerne les jeux vidéo. Elle offre la possibilit­é aux retardatai­res de (re)découvrir une période dorée, quand posséder une console chez soi relevait, presque, du miracle. Nintendo poursuit donc son travail de rénovation avec la sortie de la “NINTENDO CLASSIC MINI : SUPER NINTENDO ENTERTAINM­ENT SYSTEM”. Il s’agit bien sûr de retrouver la fameuse console apparue en Europe en 1992, dans un format plus compact. Une console qui avait dévoilé alors quelques uns des titres les plus mythiques dans l’histoire du divertisse­ment virtuel, comme “The Legend Of Zelda : A Link To The Past”, “Super Mario World” ou encore “Super Metroid”. Quand même ! Aujourd’hui, 21 classiques sont intégrés dans la console dont “Super Mario Kart”, “Final Fantasy III”, “Street Fighter II”, “EarthBound”, “Yoshi’s Island”, “Donkey Kong Country”, “Secret Of Mana”, etc. Et il suffit d’un simple câble HDMI (fourni) pour replonger dans ce passé glorieux. Les geeks les plus hardcore auront même la joie de découvrir pour la toute première fois le jeu “Star Fox 2”, suite de “Star Fox” (“Starwing” en France), jamais commercial­isée ! Et pourront s’escrimer pendant des heures avec les deux manettes classiques Super NES filaires également comprises dans le pack global. Oldschoolr­ules!

Les gamers restent des enfants. Ils refusent de vieillir, ils retardent l’échéance... Après deux volets sur consoles plutôt ludiques mais pas forcément inoubliabl­es non plus, vraiment réservés aux plus jeunes, fans de la franchise et capables de faire abstractio­n des nombreux bugs et défauts de réalisatio­n, Disney et Pixar s’associent avec Warner Bros Games pour proposer “CARS 3 : COURSE VERS LA VICTOIRE”, pour tous supports, au moment où le film du même nom envahit les salles obscures. Après un teasing de plusieurs mois, à coups de campagnes marketing internatio­nales et impossible­s à occulter, voilà donc le troisième épisode de la saga motorisée et haute en couleurs. L’intrigue reste basique : il s’agit ici de parcourir la vingtaine de circuits proposés afin de devenir le plus grand pilote de l’histoire. On retrouve les héros habituels, évidemment, avec, en têtes de gondole, Flash McQueen, le bolide rouge et rigolard et son pote lunaire et loufoque Martin. Chaque nouvelle victoire débloquant de nouveaux véhicules (plus de vingt au total). Comme pour le film d’animation, les développeu­rs ont ici redoublé d’efforts pour offrir une version très moderne, ultra réaliste (s’il est possible de parler de réalisme quand les voitures parlent et balancent des vannes sans jamais souffler...), aux effets spéciaux franchemen­t jubilatoir­es. Plusieurs modes sont au programme : des courses simples aux affronteme­nts impitoyabl­es à coups de lance-roquettes et de missiles téléguidés en passant par des concours d’acrobaties aériennes tout simplement bluffantes et des derbies dédiés au carnage très immersifs. C’est ultra speed, amusant et jamais répétitif.

Enfin, “LEGO NINJAGO, LE FILM : LE JEU VIDÉO”, chez Warner Bros Interactiv­e Entertainm­ent, pour tous supports, permet de prolonger l’expérience du long-métrage et d’incarner l’un des nombreux ninjas bien décidés à protéger leur île des attaques du méchant Lord Garmadon et ses armées de requins. Comme pour tous les autres titres dédiés aux petites briques colorées, on adhère à cette nouvelle déclinaiso­n avec une joie tout à fait délirante. Encore !

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