Turbonegro

BURGER/UNIVERSAL L’intro en amusera certains : derrière un déluge acidulé de guitares-synthés typées 1983, les Norvégiens qui doivent autant à Alice qu’à Lee Cooper pour le look, s’autorisent, comme d’habitude, un certain sens de la facétie, de l’hommage potache et de l’érudition classic rock. On a failli attendre (six ans), mais le successeur de “Sexual Harassment” est une réussite, déjà annoncée par son single isolé, “Hot For Nietzsche”. Un brûlot irrésistible, dont l’intro est calquée sur le “Stars” de Cooper avant de muter comme un ersatz du non moins grandiloquent “Won’t Get Fooled Again” des Who. Ailleurs, le petit marin joufflu Happy Tom impose sa basse sur le menaçant “On The Rag”, souligné d’une délicieuse