Rock & Folk

Cher Erudit, j’aimerais connaître un peu mieux le parcours des ARCTIC MONKEYS.

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JAVIER (courriel)

Les Arctic Monkeys font partie des premières formations à avoir vu leur carrière réellement démarrer par le biais d’internet et de leurs fans. Après une série de concerts entamée en juin 2003, le groupe enregistre un CD de démos pour le distribuer gratuiteme­nt lors de ses concerts. Ce recueil de 18 titres sera intitulé “Beneath The Boardwalk”, le Boardwalk étant le club de Sheffield dans lequel se produisaie­nt les Arctic Monkeys à leurs débuts et où travaillai­t Alex Turner. Leurs premiers fans décident alors de diffuser les morceaux sur internet, notamment sur MySpace, où le succès croit de manière exponentie­lle, éveillant l’intérêt des maisons de disques. Les Arctic Monkeys se sont formés en 2002 à High Green, une banlieue de Sheffield, à l’initiative d’Alex Turner, guitariste, chanteur et parolier, né le 6 janvier 1986 à High Green, et de Jamie Cook, guitariste, né le 8 juillet 1985 à West Kirby, près de Liverpool. Peu après, se joignent au duo deux autres élèves du Stockbridg­e College, Andy Nicholson, né le 13 février 1986 à Sheffield, qui prend la basse, et Matt Helders, né le 7 mai 1986 à Sheffield, à qui il ne reste que la batterie. Au départ, Alex Turner ne désirait pas être chanteur, mais après différents essais, il décide de le devenir. En mai 2005, les Arctic Monkeys sortent un premier single autoprodui­t sur Bang Bang Records, “Fake Tales Of San Francisco”/ “From The Ritz To The Rubble” avant de signer en juin avec Domino. En octobre paraît donc, sur Domino, un deuxième single, “I Bet You Look Good On The Dancefloor”, qui accède directemen­t à la première place des charts britanniqu­es suivi en janvier 2006 par un album rencontran­t lui aussi un immense succès : “Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not” (2006). Musicaleme­nt, les Arctic Monkeys sont des héritiers de la Britpop et du garage rock, vocalement marqués par le phrasé rapide d’Alex Turner, également auteur des compositio­ns. Le poète et chanteur John Cooper Clarke et le rock stoner sont d’autres influences. Au printemps 2006, Andy Nicholson quitte le groupe, remplacé à la basse par Nick O’Malley, né le 5 juillet 1985 à Sheffield : “Favourite Worst Nightmare” (2007) paroles de Tuner et musique des Arctic Monkeys, avec la participat­ion de Miles Kane ; “Humbug” (2009), coproduit par James Ford et par Josh Homme de Queens Of The Stone Age, l’album est enregistré aux Etats-Unis avec une inspiratio­n plus heavy rock ; “Suck It And See” (2011), enregistré en Californie ; “AM” (2013), avec les participat­ions de Josh Homme, du batteur de Costello et de Chilli Willi, Pete Thomas, et du guitariste de The Coral, Bill Ryder-Jones. Les Arctic Monkeys reprennent également un poème de John Cooper Clarke, “I Wanna Be Yours”. Sur “Suck It And See”. Après une coupure entre 2014 et 2016, un nouvel album des Arctic Monkeys, “Tranquilit­y Base Hotel & Casino”, sort ces jours-ci. Devenu DJ et Producteur, Andy Nicholson collabore avec plusieurs formations dont Reverend And The Makers du chanteur Jon McClure avec qui il met sur pieds Mongrel, “Better Than Heavy” (2009), mix de hip-hop et de rock. Les autres membres du groupe sont le rappeur Lowkey, le bassiste des Baby Shambles, Drew McConnell, le multiinstr­umentiste Joe Moskow et Matt Helders. Outre un album de mixes avec la participat­ion de Nesreen Shah et d’Alex Turner, “LateNightT­ales” (2008), on retrouve ce dernier avec Lady Gaga,

“Joanne” (2016) et aux côtés d’Iggy Pop, Josh Homme et Dean Fertita pour “Post Pop Depression” (2016). Quant à

Alex Turner, il sort un EP de six titres, “Submarine” (2011), inclus dans le film du même nom. Surtout, avec Miles Kane des Rascals, chant et guitare, et James Ford, percussion, claviers et production, The Last Shadow Puppets dont le succès est immédiat : “The Age Of The Understate­ment” (2008), un grand moment de pop sous influences sixties ; “Everything You’ve Come To Expect” (2016) avec Zach Dawes à la basse et le concours de Matt Helders aux choeurs.

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