Metal Story
ANDREW O’NEILL Hachette
“Le monde se divise en deux catégories: ceux qui aiment le met al,etl es cons .” Dès les premières lignes de son épatant “Metal Story”, Andrew O’Neill fait comme ses héros, il tape fort et donne ainsi la mesure de la délectable lecture à venir, passion, vannes et affirmations péremptoires compris es .“Ne vous inquiétez pas trop si vous appartenez à la seconde catégorie, je suis très convaincant” ajoute-t-il et, pour ce faire, va remonter le temps et l’espace pour expliquer tout le bintz et nous démontrer pourquoi les metalleux sont les meilleurs. Historien-humoriste, c’est nouveau, ça vient de sortir, O’Neill est un immense fan de Metal et se produit sur scène avec le spectacle-conférencestand up d’où est tiré ce livre. Son but déclaré est donc de convaincre les récalcitrants de l’absolue supériorité du metal sur tous les autres genres musicaux et, en directe conséquence, de noyer l’adversaire — c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas persuadés de cette supériorité — sous des flots de vacheries méchamment hilarantes. Autant dire que tant de bonne humeur et de furieux parti pris changent agréablement de la littérature rock habituelle, où l’occasion d’une franche rigolade