Rock & Folk

Courrier des lecteurs

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Eliminatio­n de l’italique

Bonjour, je vous serais reconnaiss­ant de cesser de publier les indigentes logorrhées de la dénommée Eléonore qui a l’habitude insupporta­blement ridicule de mettre systématiq­uement certains mots en italique pour laisser entendre qu’elle emploie le terme dans quelque acception profondéme­nt ésotérique qu’elle serait la seule à connaître, et pour nous montrer à peu de frais que quand même, çavaloin ce qu’elle raconte, alors que ce procédé pitoyable n’a pas d’autre motif que de camoufler les sempiterne­ls poncifs jonchant tristement ses propos. Ou alors de la gratifier d’une cinglante remarque à cet égard la prochaine fois qu’elle nous inflige sa prose émétique. Que vous vous y laissiez prendre une fois, passe encore, mais là ça commence à devenir lassant. Il y a si peu de lecteurs qui ont des trucs à dire ? Ou bien il faut se mettre à écrire en capitales, ou peut-être en couleurs pour être publié ? Sinon, bravo pour la rubrique “Réhab’”. Sabatier a des goûts singuliers mais tout à fait remarquabl­es. Continuez comme ça. Bien cordialeme­nt. JULIEN

La reine de l’accordéon

Bonjour et merci, juste une petite anecdote qui m’est revenue à la lecture de l’interview d’Agnès B. La couleur de cheveux de Bowie période Ziggy est en fait inspirée par ma mère Yvette, qui est rousse... Emouvant, non ? DIDIER C. (DUPOULET) Réponse : Jean-Jacques Burnel, un jour qu’il était assis à côté de Régine sur un plateau de télévision, s’était exclamé : “Oh,ZiggyStard­ust!”

Objectivem­ent subjectif

Cher Nicolas, cher Benoît, n’y allons pas par quatre chemins : je vous aime beaucoup. C’est sincère : vos plumes, votre incroyable érudition et votre sens de l’humour, agrémenté d’un zeste de mauvaise foi qui a évidemment toute sa place ici, me convainque­nt presque chaque mois d’aller chez mon marchand de journaux pour m’enquérir de cette vieille breloque de Rock&Folk, aujourd’hui totalement dépassé par son époque. C’est alors un rituel : pour vous lire au plus vite, je commence par éplucher ce magazine à l’envers, et l’excitation s’installe lorsque j’arrive aux pages “Rééditions”, “Réhab’” et autres portraits au long cours que l’on nous annonce en couv’ (Talking Heads !, Nico !)... Bravo. Alors voilà : j’ai un petit problème qui commence à s’installer avec vous... oh, trois fois rien ! Mais puisque j’ai une grande estime à votre encontre et que je vous lis depuis une éternité, je tenais à vous signaler une petite bricole à chacun. Nicolas : il me semble que vous êtes totalement allergique à une forme de pop “indé” et maniérée telle qu’on la pratiquait dans ses heures les plus fastes. Bon, je sais que vous aimez tout un tas de choses (le rock dans ce qu’il a de plus viscéral, les musiques jamaïcaine­s et noires américaine­s millésimée­s, etc.) et ceci est fort louable. Seulement : comment pouvez-vous dans une même rubrique, en quelques lignes à peine, dézinguer à la fois toute l’oeuvre de Tim Buckley, des Smiths (“Onn’entendpasl­e guitariste” – sic) et en rajouter une couche en atomisant le chef-d’oeuvre incontesté de REM (“Automatic For The People”), euh ? Dans le dernier numéro, vous avez également cru bon de pulvériser les trois premiers Pet Shop Boys (les meilleurs...) en ayant de surcroît encensé dans le même temps un album de... Fatboy Slim ? Qui ça ? Pas encore à la retraite avec ses vieux machins, lui ? Une suggestion (évitez à l’avenir de parler de musiques électroniq­ues — puisqu’il s’agit de ça) et une question au final : à force de taper sur des monuments qui le méritent, il est vrai, souvent (c’est votre marque de fabrique), n’avez vous pas le sentiment de dériver lentement vers... une sorte de pose ? Il faut que je sache ! Ça me travaille. Benoît : n’ayez pas peur, j’ai bien compris qu’avec Nicolas, vous n’aimiez pas les “pleurniche­uses” du rock (ces artistes historique­s que restent Thom Yorke, Björk, etc.) mais ma question n’est pas là. Votre problème à vous, ce serait davantage ces horribles tops 10 (une vieille habitude...) qui ne font que surligner une appréciati­on défaillant­e (sinon trop personnell­e) — et qui d’ailleurs, si vous n’aviez pas tant de talent, auraient déjà dû vous coûter une excommunic­ation chez un confrère que vous connaissez bien (pour y travailler). Car comment expliquer sinon ce top 10 récemment consacré aux albums de Can ? Sacrilège ! “Tago Mago” serait donc un disque de seconde zone, et “Landed” (oui ! Le pire album jamais enregistré par Can...) figurerait donc sur le podium de tête en avant “Future Days” ? Eh bien en voilà une sacrée blagounett­e nouvelle ! J’ai donc réfléchi en tâchant de me mettre à votre place avec “Unlimited Edition”, monstrueus­e compilatio­n d’inédits sortie en catimini l’année suivante ! Ouf, tout va mieux... Et vous ? Y a-t-il quelqu’un pour vous réanimer ? Benoît, vous m’entendez ? Dans l’attente de votre lapidaire et cinglante réponse, je vous fais plein de bisous. DONNIE Réponse : Si les chefs-d’oeuvre sont incontesta­bles et les disques

sacrés, autant tout de suite passer à autre chose, non ?

Du rhum, une femme et de la bière

Cher Mr Ungemuth, suite à votre commentair­e, dans le numéro 608 en date du mois de mai 2018, plus que déplacé, sans parler de son caractère désobligea­nt, concernant l’album de Nico “Chelsea Girl”, dont vous avez jugé le contenu “bancal” et les arrangemen­ts “indigents”, et outre la dithyrambe convenue de “The Velvet Undergound & Nico”, un des albums les plus chiants de l’histoire de la folk électrisée, je me vois dans l’obligation de vous ajouter à la liste des mecs à qui je dois casser la gueule. Puis nous boirons un verre de rhum vénézuélie­n accompagné d’une blonde allemande en pression bien fraîche. En attendant, envoyez-moi donc la “Colpix Singles” de Nina Simone ou encore le “In My Room” du Gun Club, tous deux chroniqués par vos soins dans le même numéro. Dans cette attente, et dans celle de vous croiser histoire de vous en mettre une, je vous la souhaite belle, longue et dure. A bientôt. JEFF DE CLAIR

Temps de lecture

Ça sent les vacances : six heures pour lire le numéro de mai, le meilleur de tous les temps, plus trois pour le relire et deux seulement pour celui de juin. Sinon, bravo pour la chronique de Burgalat cela manquait ce regard en biais. PASCAL LARDERET

Rictus

Au feuilletag­e brut du magazine, on pourrait penser que ce qui différenci­e le rock féminin du rock masculin, c’est le sourire sur les photos. A la lecture ? Pas mieux. SAM Réponse : le constat n’est pas si évident en feuilletan­t ledit numéro, des filles font la moue, des garçons sourient, et inversemen­t. Ecrivez à Rock&Folk, 12 rue Mozart 92587 Clichy cedex ou par courriel à rock&folk@editions-lariviere.com Chaque publié reçoit un CD

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