Kim Fowley
“BORN TO BE WILD – THE EXCITING ORGAN OF KIM FOWLEY”
Elemental/ Distrijazz
Les fanatiques du furieux érotomane vont se réjouir : voici que ressort, joliment remasterisé, l’une des plus introuvables raretés de l’homme aux multiples harems. Une jolie miniature un peu kitsch mais surtout, méga groovy. Sur “Born To Be Wild”, Fowley reprend, en 1968, les tubes du moment, en versions instrumentales, lui-même jouant les mélodies à l’orgue Vox. On se doute qu’il n’est pas Jimmy Smith et encore moins Eddy Louiss (qui, eux, jouaient sur Hammond), mais malgré tout, avec un groupe plus que compétent, il s’en donne à coeur joie le temps de ce disque enjoué et enregistré en quatre heures. Tout y passe : “Sunshine Of Your Love”, “Hello I Love You”, “Born To Be Wild”, “Pictures Of Matchstick Men”, etc. Une vraie curiosité que ce troisième album de fou, jusque dans ses notes de pochette, où l’on apprend que le “superintendant” de ce projet n’est autre que le mythique gnome blond, “Rodney Bigenheimer,maireduSunsetStrip”.