Ty Segall & The Freedom Band 14 JUIN, BATACLAN (PARIS)
Passé le folk bancal de Mike Donovan, place aux Gobelins de la Liberté menés par Ty Segall. Une première séquence de vingt minutes, amorcées par la basse inquiétante de Mikal Cronin sur “Wave Goodbye” met tout le monde d’accord. Epaulé par la rythmique furieuse de Moothart, Ty pulvérise à la fois Clapton époque Cream et le Loner du sommet “Weld”. Ça sonne d’ailleurs très seventies, jusqu’au
heavy disco “Despoiler Of Cadaver”. Soudain, Ty se jette dans le public, y perd sa bague de fiançailles, stoppe net le show, la récupère, redouble de ferveur ! On a du mal à y croire, jusqu’à ce que “Ghosts” nous rappelle que la vie n’est pas un théâtre...