Rock & Folk

Jack White

- MATTHIEU VATIN

3 JUILLET, OLYMPIA (PARIS)

Une com’ cadenassée, les photograph­es et les smartphone­s interdits pendant ses concerts, le singulier Jack White continue d’intriguer et laisse une étrange sensation de malaise. Sur scène, en revanche c’est la régalade avec une setlist qui change tous les soirs, dans laquelle le mogul de Nashville repense ses différents projets. Les pralines garage “Screwdrive­r” et “When I Hear My Name” des White Stripes aèrent son répertoire solo par moment balourd et suffocant, tandis que l’entêtant tube des Raconteurs “Steady As She Goes” fait chavirer la salle. Bon joueur, le virtuose soliste n’oublie pas “Seven Nation Army”, de circonstan­ce en cette période de ballon rond. Au bout de deux heures la coupe est (bien) pleine.

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