Un livret explique le phénomène aux puceaux
légendes, d’abord : Buzzcocks, Joy Division, New Order, Smiths (absents de l’album au profit de l’excellent “Last Of The International Playboys” de Morrissey), Charlatans, Happy Mondays, The Fall, James, Stone Roses, Chemical Brothers, Oasis. Ensuite arrivent les groupes cultes : Slaughter & The Dogs, John Cooper Clarke, A Certain Ratio, Stockholm Monsters, Section 25, Durutti Column, Chameleons, Carmel, Bodines, Barry Adamson (ex-Magazine et futur Bad Seeds), A Guy Called Gerald, Mock Turtles, World Of Twist, 808 State, etc., plus des dizaines d’inconnus pas toujours dénués de talent : c’est, en fait, un véritable Who’s Who de la musique britannique des années 80, qui s’achève avec une démo de “Columbia” d’Oasis... Que cette ville ait su créer sa propre vision du punk, puis du post-punk, qu’elle ait engendré un label comme Factory et des dizaines de clubs mythiques dont évidemment l’Haçienda, qu’elle ait épousé la dance avec le trip baggy, puis la musique électronique avant de définir la britpop en dit long sur sa richesse artistique. Ce très beau coffret de 146 (!) morceaux raconte tout cela, accompagné d’un énorme livret détaillant l’évolution musicale de cette ville ravagée par le chômage et la drogue, ainsi que de notices biographiques pour chacun des artistes présents. Une somme.