Rock & Folk

Sur le front est

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On nous l’a dit : c’est la guerre.

Strasbourg calling. On est en première ligne ici. C’est dur de positiver lorsque les nouvelles des proches (dans le 68) ne sont pas bonnes... il reste la musique. C’est toujours dans les moments graves ou difficiles qu’on se raccroche aux fondamenta­ux. Ça rassure. Et puis “Ob-La-Di, ObLa-Da”, “The Continuing Story Of Bungalow Bill”, c’est parfait pour les enfants. Pendant ce temps, je visionne “Hey Jude” à la BBC sur YouTube : mais c’est quoi cette période où on pouvait être aussi nombreux autour d’un piano ? Un défi au confinemen­t ! Putain, j’en ai la larme à l’oeil. Vivement la fin de ce merdier qu’on puisse entonner “Naaa Na Na, nana-na NAA Hey Jude” tous ensemble. Sinon, j’ai craint un moment que la Poste ne mette fin à la livraison des colis non indispensa­bles à l’intérêt de la nation mais j’ai pu constater que le R&F numéro 632 était dans ma boîte aux lettres. Ouf... Qu’il me soit donné ici l’opportunit­é de rendre hommage au facteur qui a bravé postillons, courants d’air et autres poignées de mains pour m’apporter ma dose d’anticorps rock ! Hommage à toi ! Paix et gel hydro à tous ! STéPHANE D’ILLKIRCH

PS : Sinon, je vous en veux à R&F. Je viens de découvrir Aldous Harding et je me suis rendu compte que vous n’aviez pas écrit le moindre article/ brève/ chronique/ pub... à la sortie de son dernier album début 2019 alors qu’il est absolument EX-CELLENT ! Dites-le-vous : le futur du folk c’est elle. Et du coup j’ai loupé son concert en novembre dernier à la Laiterie... hors confinemen­t.

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