Rock & Folk

Christophe est parti comme il a vécu : à l’ouest

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Vertige de la mort

Bonjour, Olivier Guindon, guitariste qui a accompagné Alain Bashung du début des années 1980 aux années 1990 et qui était notamment l’instigateu­r du fameux riff d’intro de “Vertige De L’Amour” est décédé ce week-end à l’hôpital d’Aix-en-Provence. Il a vécu ces dernières années dans l’anonymat après de riches années musicales. Il était l’un des quatre fantastiqu­es du KGDD, le gang de musiciens qui a accompagné le passage à la célébrité d’Alain Bashung. Avec le bassiste François Delage, son ami d’enfance aixois, avec Manfred Kovacic aux claviers et sax, aujourd’hui dirigeant du studio Vega à Carpentras et avec Philippe Draï, batteur et percussion­niste. Olivier, était un personnage complexe. Un guitariste génial. Un coloriste d’exception. Armé de sa Fender — une Stratocast­er — il dessinait des ambiances empreintes d’élégance et de finesse. Il avait un son inimitable, incomparab­le. Il était rock’n’roll, amoureux d’Elvis et des motos anglaises. Avant Bashung, Olivier a participé à plusieurs groupes aixois avec François Delage : Red House, puis Maison Rouge et Sartan. Par la suite, il a collaboré avec Jacques Higelin, Mama Béa Tékielski, Guesch Patti, Jean Fauque, Manfred K, Chagrin D’Amour, Buzy, Vanda

Et Ses Sirènes, Au P’tit Bonheur, etc. C’était une référence et il est devenu un ami. Bien cordialeme­nt. PHILIPPE JOHANN

Corps de police

Cher Erudit, je suis — comme probableme­nt la plupart de tes lecteurs ! — dans une tranche d’âge où on a l’avantage de mieux lire en retirant ses lunettes qu’en les gardant mais là, franchemen­t, il ne faudrait pas que la taille des caractères diminue. Ma remarque est également valable pour les rubriques Ça Ne S’Invente Pas ou pour l’Agenda Concerts, bien que l’Agenda Concerts en ce moment, hein... Bises et poignée de main de loin. PHIL (LE LECTEUR MASQUé)

Dave

Bonsoir, je nettoyais tranquille­ment les chromes de ma Triumph en me disant que finalement le Covid-19 avait aussi du bon, quand j’ai appris que Dave Greenfield, formidable claviérist­e des Stranglers, avait passé l’arme à gauche. Lorsque j’ai entendu “Something Better Change” en 1977 (une émission de Jean-Loup Lafont ?) ce morceau a vraiment changé ma vie et sauvé mon adolescenc­e. Depuis, le clavier de Dave m’a accompagné jusqu’à ce concert à Penmarc’h en novembre dernier. Merci pour “Hanging Around”, pour “Duchess”, pour “Golden Brown”, merci pour tout Dave et repose en paix, tu le mérites. G. M.

Rideau

Christophe est parti comme il a vécu : à l’ouest. Et c’est un compliment. Château de Versailles en 2009, puis Pleyel, Philharmon­ie, et finalement Théâtre de la Porte Saint-Martin. Rideau. Restent les chansons, et les paresseux auront tout intérêt à se pencher sur l’ensemble de sa discograph­ie, jusqu’au bout. Savourez. Et reprenez-en un bout. Alors, peutêtre, on appréciera davantage. Drôle d’époque. Un des derniers traits d’union avec la culture des parents. Mon père avait dix-neuf ans et ma mère seize quand “Aline” est sorti... Impossible de ne pas l’avoir pris dans la face à l’époque. Les veinards. Comme tous ceux qui l’ont vu sur scène. Le courant m’emporte...

NICOLAS MAGENTIES

Cathédrale de béton

Ouvrant avec impatience mon Rock&Folk d’avril en retard (virus oblige), je me mets à le feuilleter frénétique­ment à la recherche du nectar et là bingo ! Je tombe sur une magnifique photo page 23 de la plage de ma ville natale : Le Havre. Je commence donc à parcourir cet article sur le groupe toulousain Cathedrale, on y parle de plein de choses, rock hexagonal, Toulouse bien sûr, Marseille, Nantes, Londres mais rien sur l’origine de cette très belle photo : Le Havre. Cette ville n’est-elle pas assez post-punk ? Ou Alexandre B n’aime-t-il pas les Normands ? ROD

Le casanier

Charlie Watts a enfin une bonne excuse pour ne pas partir en tournée. PATRICK MOALIC

Quelle belle découverte !

Salut, fidèle lecteur depuis bientôt quarante ans je ne pensais pas découvrir un groupe des seventies dont j’ignorais l’existence. Et là, paf ! The Rubinoos... Et ben, c’est vraiment d’la merde... Un groupe que j’aurais adoré détester à l’époque. FRED

PS : Le légendaire Twink a sorti “Twink Pink IV. Ça, ça aurait pu faire un chouette article. Je vous aime quand même. Bises.

Et vice versa

“The New Abnormal”, on dirait plus un Daft Punk raté qu’un Strokes réussi. Allez salut.

MAVERICK

On dirait plus un Daft Punk raté qu’un Strokes réussi

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Illustrati­on Jampur Fraize

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