666 DISQUES D’ENFER
2020 s’achève enfin. Pas trop tôt !
En cette année de bouleversements inédits sur toute la planète, une introspection s’impose.
Entre confinement, (dé)confinement, (re)confinement et (re) déconfinement, nous vivons l’année de tous les interdits. Interdit de sortir, d’aller au théâtre, au cinéma, de boire un verre au bar, de sortir sans masque et/ ou sans attestation… de célébrer Noël en famille à plus de six.
Et plus grave encore : interdit d’aller au concert !
Pour combien de temps encore ? Heureusement, cet enfermement contraint a poussé certains rockers à sortir de leur réserve le temps d’un live, d’un morceau (seul ou en famille). Merci à Neil Young, Bob Dylan, Willie Nelson, The Rolling Stones, Paul McCartney, John Fogerty, Joan Jett, Beechwood…
Cette année, aussi, certains de nos héros nous ont quittés à tout jamais, citons Little Richard, John Prine, Christophe, Bill Withers, Dominic Sonic, Phil May, Dave Greenfield, Florian Schneider, Toots Hibbert, Andy Gil, Eddie Van Halen... bien d’autres encore.
En ces temps d’isolement forcé, notre direction a décidé que le temps était venu de réitérer la formule éprouvée de notre fameux hors-série des disques incontournables de tous les temps. La première édition remonte à 1995 et comptait 300 disques, aujourd’hui, 666 albums ont été réunis et chroniqués dans un nouveau volet allant de 1954 à 2020.
Les dernières années ont été étoffées, et nous avons, parci par-là, inclus des acteurs qui paraissent aujourd’hui inéluctables pour figurer au Panthéon des meilleurs albums de tous les temps, des jeunes groupes comme Animal Collective, Beechwood, Bon Iver, Cage The Elephant… et pour l’Hexagone Mustang, En Attendant Ana, etc.
Une fois de plus, nous comptons sur la bienveillance de nos chers détracteurs pour nous rappeler à l’ordre, signaler nos manquements qui feront, on l’espère, l’objet d’une prochaine édition finale et définitive tout là-bas en 2027… si le virus nous laisse vie.
Bonne lecture, Joyeux Noël et bonne année