Les Beatles, comme vous ne les avez jamais vus

Loin de l’inconscient collectif, voici, en quelques bonus, de quoi compléter une collection Beatles Et Cinéma.

“The First US Visit”

(1964)

Dans le train, à l’hôtel, à la télé : les frères Maysles, pionniers du “cinéma vérité”, suivent en direct les premiers feux US de la Beatlemania. La version de 1964, “What’s Happening! The Beatles In The USA”, contenait vingt minutes de scènes “off” en plus et vingt minutes de musique en moins.

“Le Livre De La Jungle”

(1968)

Non, les Beatles n’ont pas écrit les chansons de Baloo et des singes, mais ils devaient bel et bien faire les voix des quatre vautours, qui furent animés dans ce but. Au dernier moment, Lennon fera capoter ce fascinant projet.

“The Long And Winding Road”

(1970)

Un documentaire Apple sur l’ensemble de la carrière du groupe, quasi achevé dès 1970. C’est ce film, bootleggé depuis, qui servira de patron au projet “Anthology” en… 1995.

“Born To Boogie”

(1972)

Le seul long-métrage réalisé par un Beatle, en l’occurrence Ringo, est un “concert-film” de T. Rex, entrecoupé de saynètes loufoques entre Marc Bolan et Ringo Starr. Les répétitions en studio avec Elton John tapant sur son piano comme si c’était un bongo valent à elles seules le détour.

“Little Malcolm”

(1974)

Un paumé lance le parti de “l’érection dynamique”, qui promeut la domination masculine. Harrison produit et joue de la slide sur le titre BO “Lonely Man”, ce qui n’empêche pas le film de disparaître, victime de la liquidation d’Apple. Vu son sujet, pas sûr que le climat ambiant soit très propice à sa redécouverte.

“Crazy Day”

(1978)

Produite par Steven Spielberg et filmée par Robert Zemeckis, la virée de quatre nanas du New Jersey prêtes à tout pour assister en live au passage des Fab Four au Ed Sullivan Show. Écervelé, mélancolique et sexy, le meilleur film inspiré par la Beatlemania.

“Two Of Us”

(2000)

Une petite merveille racontant la fameuse visite de Paul à Lennon, lors du passage de sa tournée Wings à New York en 1976. Entre méfiance et complicité, la journée qui s’ensuit a des accents d’authenticité saisissants, sans doute dus au metteur en scène, un certain… Michael Lindsay-Hogg.

“Chapter 27”

(2007)

Les fictions Lennon ne manquent pas, de “Backbeat” (les années Hambourg) à “Nowhere Boy” (les années ado). La plus curieuse : ce film consacré à son assassin, incarné par un Jared Leto dérangé et dérangeant derrière ses trente kilos supplémentaires et son regard de sociopathe.