Rock & Folk

Fad Gadget, six pieds sous terre, Frank Tovey, six disques sur terre, immortels.

- BS

01 “Fireside Favourites”

(1980) Qu’y a-t-il d’aussi puissant à l’époque ? “A-Z” de Colin Newman, “Red Exposure” de Chrome, “Der Räuber Und Der Prinz” de Deutsch Amerikanis­che Freundscha­ft, “Seventeen Seconds” de The Cure, “Half-Mute” de Tuxedomoon, “Solid Pleasure” de Yello, le deuxième Suicide ? “Fireside Favourites” condense tout ça : une bombe à retardemen­t.

02 “Under The Flag”

(1982) La pop peut-elle être expériment­ale ? Le synthétiqu­e bouleversa­nt ? “Under The Flag I”, “Life On The Line IV”, “For Whom The Bells Toll”, tout cet album postKraftw­erk apporte une réponse : oui.

03 “Gag”

(1984) OK, cette année-là, avec “Some Great Reward”, les Serviteurs désormais fouettent le Maître. N’empêche : Tovey reste plus Blasphemou­s.

04 “Incontinen­t”

(1981) Face à la meute de suiveurs exhibant mèches et synthés, Tovey devient plus organique. “Saturday Night Special”, “Plain Clothes” : des merveilles de cabaret post-punk.

05 “Civilian”

(1988) Et si Nick Cave, compagnon de Mute, s’était inspiré d’Alan Vega plutôt que de Johnny Cash ? C’est l’idée derrière “The Brotherhoo­d”, “New Jerusalem” ou “Limelight / Curtains” — sans Bible, sans Fad Gadget, mais avec du blues et des synthés.

06 “Worried Men In Second-Hand Suits”

(1992) Ses trois derniers albums, entre 1989 et 1992 ? Il faut passer un cap, piger que Frank n’a plus rien à voir avec Units, Métal Urbain, PiL, Grauzone, tous les pionniers synth-punk. Il sort la guitare acoustique, joue “You Won’t Get That From Me”, “Doing Time”, “The Liberty Tree”, “Bad Day In Bow Creek”, “Cities Of The Plain” (“Grand Union”, 1991), “Sam Hall”, “Men Of Good Fortune” (“Tyranny And The Hired Hand”, 1989), des chansons qui le prouvent : au côté de Robert Forster, Mike Scott ou David McComb, un grand songwriter.

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