Hommages embarrassés/ embarrassants
Bande de Rédac
J’ai écouté et apprécié la première de “Bande De Rédac” sur Rock&Folk Radio. “Le Masque Et La Plume” du rock. Sur la photo du site, Isabelle Chelley me fait penser à Joan Jett, Eric Delsart à un chroniqueur de L’Equipe 21, Thomas E. Florin à un journaliste d’“Actuel” des années quatre-vingt et Matthieu Vatin à mon cousin Yvon. PATRICK MOALIC
Bonnet et moufles
Bonjour à tous, je lis chaque mois avec intérêt et délectation la chronique de Bertrand Burgalat. Mais une fois n’est pas coutume, une phrase dans le paragraphe du Burning Man m’a pour le moins agacé. Figurez-vous, Bertrand, que, vivant dans une très ancienne maison ne possédant aucun radiateur électrique (dont je n’aurais de toute façon pas les moyens de payer les factures), je me chauffe au bois avec un poêle à bois, unique source de chauffage à ma disposition me permettant d’atteindre difficilement les 15 degrés ambiants. Plutôt respectueux de l’environnement, je me suis senti minable à l’idée de n’atteindre en fait que le degré zéro de l’humanité par pur instinct de survie. Je vous présente donc personnellement ainsi qu’à la planète toutes mes excuses et file de ce pas acheter un bonnet et des moufles. J’en profite, en attendant de vous lire dans le prochain numéro, pour vous saluer ainsi que toute l’équipe pour tout ce que ce mensuel m’a apporté au cours de ces presque cinquante années. Longue vie et sans rancune. CLAIRE ROVACCHI
Patronymique Jagger
Jour de l’an 2024, alors. Quoi faire, sinon écouter un disque ! Celui de Tame Impala... “J’aurais voulu te parler de la fois où j’ai été à Abbey Road, ou de cette fois où j’ai eu Mick Jagger au téléphone”, y lambine, irréductible, Kevin Parker sur “Posthumous Forgiveness”... Convoquant la figure tentaculaire de Mick Jagger dans un exercice atypique de chanson se référant effectivement au patronyme de la star (même si c’est de chanson patronymique au second degré dont il est question ici, Mick Jagger n’étant pas nommément cité dans le titre de la chanson, juste dans les paroles !). Grand classique dans le rock, la chanson patronymique... Pas vraiment nouveau ni exclusif à l’indie rock d’ailleurs, puisqu’on se souvient de phénomènes populaires similaires entendus chez Michel Delpech : “Ma pauvre Cécile/ J’ai 73 ans/ J’ai appris que Mick Jagger/ Est mort dernièrement” ; France Gall : “Que sont ces fleurs aux couleurs exquises/ Qui dérivent au fil du courant/ C’est Mick Jagger qui dans la Tamise/ S’est noyé dans ses beaux vêtements” ; Alain Souchon : “Sur celle-là, c’est le jeune Mick/ Sur le quai d’la gare/ Qui regarde les disques/ De l’autre lascar” ; ou The Divine Comedy :
“I’ve got them moves like Jagger/ After a drink or four”. Alors, la chanson patronymique ? Un style. Notable en ce sens que les individus qui répondent dans le civil à ces patronymes dans des chansons, ou justifient du nom de ces groupes sont souvent des sujets d’adoration, d’amour, des dieux de substitution représentatifs du cool absolu (le plus souvent), tel ce “(David Bowie, I Love You) Since
I Was Six” du Brian Jonestown Massacre, ce “Me And David Bowie” de Ian McCulloch, ce “With David Bowie” de Veruca Salt, cet “Is David Bowie Dying?” des Flaming Lips, ce “Tombeau Pour David Bowie” de Bertrand Burgalat ; des figures indies, “Cool As Kim Deal” (Dandy Warhols), “Away Withe The Pixies” (Ben Lee), “Liam Gallagher Our Leader” (The Times), “The Flaming Lips” (Spearmint), dont le mystère parfois reste encore à percer pour son (ses) auteur(s) :
“I Know Where Syd Barrett Lives” (Television Personalities), “I Wish I Could Meet Elvis” (Alex Chilton),
“I Met Roky Erickson” (Jad Fair et Daniel Johnston), “Goethe’s Letter To Vic Chesnutt” (Hefner)... Un territoire qui n’est pas exempt d’hommages embarrassés/ embarrassants (tel ce “Sorry Paul” de Oranger...). Dans le pire des cas, ils sont des sujets de raillerie aussi, le “How Honest Are Pearl Jam?” de The Times, le “Thank You Jack White (For The Fiber-Optic Jesus That You Gave Me)” des Flaming Lips, le “Sir Elton John’s Cock” de Blur, le “Dancing With Madonna” d’Arthur H, le virulent “Sit On My Face, Stevie Nix” des Rotters... Quand ce n’est pas de la cruauté la plus rigoureuse dont il s’agit, Jon Spencer (“Eric Clapton Must Die”), Mojo Dixon “Don Henley Must Die” ou encore l’irascible et récidiviste récurrent Anton Newcombe (“Johnny Marr Is Dead”) étant coutumiers de cette funeste pratique. Néanmoins, nonobstant ces cas-là, d’insensibilité avérée, assez rares dans l’ensemble, ainsi s’exercent clins d’oeil à des figures punk “Comme Disait L’Ami Johnny Rotten” (Patrick Eudeline), “Sid Vicious Was Innocent” (The Exploited), “I Wanna Be Your Joey Ramone” (Sleater-Kinney) ; à des totems rock “Ron Asheton” (Adam Green), “Patti Smith” (Half Japanese), “Lou Reed Lou Reed” (Luke Haines), “Velvet Underground” (Jonathan Richman), “Beach Boys” (Weezer), “Byrds Turn To Stone” (Shack), “I Love John, She Loves Paul” (Beulah), “Song For John Lennon” (Proper Ornaments),
“The Beatles” (Edwyn Collins) ; songwriters, “Song For Dan Treacy” (MGMT), “Mr. Davies” (Tahiti 80), “Mr. Wilson” (John Cale),“Alex Chilton” (Replacements), “Kevin Ayers” (Gorky’s Zygotic Mynci), “Young Neil” (Blonde Redhead), “Gene Clark” (Teenage Fanclub), “Jimmy Webb” (Paul Bevoir), “Harry Nilsson” (Les Innocents) ; femmes de, “Mrs Lennon” (Yoko Ono), “Mrs Daniel Johnston” (lui-même), “Sara” (Bob Dylan), “The Lovely Linda” (Paul McCartney) ; fils de, “Ari’s Song” (Nico), fille de, “Don’t Worry, Kyoko” (Yoko Ono), mères de, “Julia” (John Lennon), demi-frères de, “The Bewlay Brothers” (David Bowie), demi-soeur de, “Kate” (Charlotte Gainsbourg), soeurs de, “Dear Prudence” (Beatles), et même “animal domestique de, “Martha My Dear” (Beatles)... Conclusion. La chanson ? Métaphore d’une société où il demeure primordial de se faire un nom. Ou, accessoirement, de s’en débarrasser... Pour tous ces fils de, filles de, héritiers autant qu’ambassadeurs symboliques d’un forfait artistique antérieur, transfuges par filiation de l’émotion populaire suscitée autour d’un nom, qu’ils portent à leur tour, pour le meilleur et pour le pire... Baxter Dury dans R&F : “C’est toujours à double tranchant d’être le fils de quelqu’un d’aussi célèbre. C’est aussi un poids, un peu comme Gengis Khan sur mes épaules, et évidemment que je viens de là, que j’ai grandi dans un environnement particulier et qu’il m’a fallu acquérir mon indépendance, mais ça ne me pèse plus : on n’a pas à être défini par quelqu’un, même si on peut être respectueux”. Moyennant quoi. Un nom conditionne (ou empêche) votre accès au réseau. Et celui d’un autre, s’il est bien choisi, peut vous propulser, faire office de levier, de piston, d’ami. Et ainsi, des chansons patronymiques contemporaines de recycler (abusivement ?) les noms de Jagger (Maroon 5), “Marvin Gaye” (Charlie Puth), “Keith Et Anita” (Carla Bruni), “Jane” (Mickey 3D), “Johnny Cash” (Lenny Kravitz) ou “Bob Marley” (Dadju)... Ou comment susciter une émotion autour d’un patronyme à peu de frais. Bien. Et puis allez..., c’est un témoignage de bonne foi malgré tout. Car à la fin, qu’avons-nous ? Des fils et des filles qui, en quête de rapprochement, invoquent, désignent, se réclament... De pères et de mères, fussent-ils subjectifs, symboliques, honorifiques, ou juste de substitution, d’adoption, concepteurs théoriques, auteurs présumés... Mais à la lumière du contexte de confinement encore récent, ces photos de famille ainsi (re) composées et ce langage dont découle un fort sentiment d’appartenance percutent il est vrai davantage. On connaît la chanson Parker ! La chanson étant ici une terre d’élection affective soudainement à la hauteur de ses prétentions universelles. Ou sinon. Faire comme Bill Callahan de Smog qui, confronté à ce complexe de la figure inspirante, chantait en guise de résolution dans “A Hit” :
“I’ll never be a Bowie/ I’ll never be a Eno/ I’ll Only ever be a Gary Numan”.
Ou comme l’inénarrable Jeffrey Lewis : “If I was Leonard Cohen/ Or some others songwriting master/ I’d know to first get the oral sex/ And then write the song after” ! RUDY RIODDES
Conseil
Merci de rappeler à Jim Jones de brancher le jack de sa guitare dans la pédale à ses pieds, le son devrait en être transformé ! DENI
Faire son Blur
Légèrement hors du ton sur “Advert”, Graham se loupe en lançant une guitare qu’il ne rattrapera finalement pas. Dave paume une baguette sur “Sing”. Tandis que Damon, qui se plante sur les lyrics de “Parklife”
(“I Forgot My Words !”) ou qui s’égare dans la set-list, prenant place derrière le piano quand il était attendu à la guitare, témoigne néanmoins d’une attitude volontaire : en torpillant
positivement le show afin que quelque chose d’inédit, ou d’encore jamais vu, en sorte, ou qu’on puisse le croire, taquinant dans un même élan ses complices au sein du groupe, le public et même un roadie venu relever un pied de micro sur la scène. Attitude typique, Albarn, qui avait vraisemblablement entendu le terme “extremely fun” dans la journée le réutilise ce soir, en mode stand-up, au grand amusement des autres, qui se marrent comme des baleines. Et c’est peut-être l’image que l’on retiendra d’eux en 2023. La qualité de leur présence n’étant pas altérée par la répétition. Ou les tubes barbe à papa que sont devenus avec le temps tous ces “Girls And Boys”, “Tender”, “Coffee And TV”, le lennonien “Beetlebum”, ou le scottwalkerien “The Universal” de leur fond de catalogue, alternés ce soir, au Kalorama Festival de Lisbonne, avec les nouvelles compos auxquelles on tend plus particulièrement l’oreille. Car si Blur se débat avec ses possibilités du jour, cet enjeu pour le coup semble le rendre d’autant plus excentrique, prompt à la dérision, à la déconnade. En un mot, le rendre encore plus anglais. Une âme anglaise remontant au music-hall d’Anthony Newley...
Et se reflétant peut-être ce soir dans la cigarette nonchalante du flegmatique Alex James...
De même que dans cette sourde mélancolie qui, en miroir, résulte de ça et, à l’occasion, torsade l’âme (“This Is A Low”), bouleverse (regardez “Sing” sur YouTube, c’est à la cinquantième minute environ, et essayez de ne pas l’être, bouleversé). Moment musical de l’année en ce qui me concerne. FRANçOIS JACQUES
Quatre Beatles d’un coup
Perdre quatre Beatles d’un coup, comme y faisait référence Léonard Haddad, le mois dernier... C’est bien, à l’annonce de sa disparition précoce, l’impression désagréable que nous eûmes en effet quand un pote, fan comme moi, m’annonçait lors d’une répète que “Elliott Smith s’était suicidé”. Disparu il y a vingt ans, Elliott Smith était un inventeur de premier ordre, doté d’antennes pop assez extraordinaires qui lui permettaient de suivre le fil d’une sensibilité vraiment féconde... Smith domestiquant des couplets-refrains jusqu’à ce niveau luxuriant de maîtrise, de raffinement, d’imprévisibilité parfois... Aussi, quand on réécoute “XO” (chef-d’oeuvre smithien de 1998), dès les premières notes, c’est comme si les influences étaient là, mais c’est ça le plus fort, comme transfigurées. Et puis à partir d’“Independance Day”, l’album est encore mieux qu’un best of. “XO” renfermant dans sa deuxième moitié sans doute le bouquet de chansons pop le plus impressionnant des années quatre-vingt-dix. “Amity” heurtant aussi authentiquement que du Lennon sur le couplet qu’il cajole, tendrement mccartnesque sur son refrain. Et c’est sans compter ensuite sur “Bottle Up And Explode!” et “Everybody Cares, Everybody Understands”, impossible à écouter sans être cueillis... “I Didn’t Understand” sonne presque aujourd’hui comme une prière, un cantique... Plus que des chansons d’ailleurs, c’est un enchaînement perpétuel et bouleversant de formes authentiques et miraculeuses, d’harmonies inédites et primordiales, de comètes insaisissables, trop belles pour être vraies. Dans la fugacité de son geste, Smith y capture et répand une beauté suffocante, littéralement pas de ce monde. Et sur “Oh Well, Okay!”, l’impétuosité d’un drame si pur qu’à force il en devient douloureux, presque paralysant. Et ce qu’il y a de fascinant sur cet album c’est qu’hormis le fait qu’Elliott y satisfasse là, de bout en bout, aux exigences et à la maniaquerie que réclame sa musique, eh bien, on a le sentiment quand même que ce costume musical est encore trop grand pour son auteur. Car comme il le chante : il se sent comme de la merde. BéTTINA
Stop
Kevin “Geordie” Walker,
Shane MacGowan, Tai-Luc... je n’ai plus assez d’yeux pour pleurer. E. T. DéCONING PEOPLE
Shane alimentaire
Moi, je ne suis rien, je ne suis personne. Juste un lecteur des années soixante-dix. Pourtant, figurez-vous que j’ai connu Shane MacGowan. Oui. Incroyable, non ? C’était début 1980, à Londres, près d’Oxford Street, dans un fast-food à hamburgers, un dimanche après-midi. Shane était là et il mangeait un... hamburger. Moi aussi, j’étais là et je mangeais un hamburger. Je l’ai bien reconnu, car je l’avais vu la veille en concert au Marquee. Il était le chanteur des Nips et il crachait sur le public. Lui, il ne m’a pas reconnu.
Il ne m’a pas parlé. Il m’a juste regardé sans rien dire. Mais il ne m’a pas craché dessus. Nous avons juste mastiqué en choeur. Puis il est sorti avant moi. Je ne l’ai revu que longtemps plus tard, sur les écrans. Je ne savais pas qu’il deviendrait punk star avec les Pogues. Et lui non plus. C’était juste un moment de deux solitudes anonymes. Lui moins anonyme que moi. Alors, qu’est-ce qui fait la différence entre les deux, là ? C’est la bouteille et le hamburger, docteur. Depuis, Shane en a bu beaucoup, des bouteilles. Et les hamburgers, mangé au moins autant. Moi, plus de bouteilles depuis ce dimanche mémorable où Shane et moi avons décidé de suivre chacun notre route. Dry life... Et plus de hamburgers non plus. Végétarien depuis 1983. Alors quoi ? Ben, c’est évident : à cause de ce régime spartiate, j’ai raté ma carrière de punk star, pfff !... Lui, il l’a réussie car il avait de la bouteille. C’est bien ce que démontre l’article de Patrick Eudeline, non ? Je reconnais que ce courrier n’a que peu d’intérêt. C’est juste pour dire à tous les lecteurs de Rock&Folk que je reçois sur rendezvous ceux et celles qui voudraient toucher mes yeux. Mes yeux qui ont vu Shane MacGowan dans ce fast-food historique, en 1980. Veuillez écrire à la rédaction... MICHEL C (VAR)
C’est déjà demain
So long 2023, playlist du futur : “It’s Time To Wake Up (2023)” (La Femme), “Mojo – Dépanneur TV (1948-2023)” (Hubert-Félix Thiéfaine), “Riding To Work In The Year 2025” (The Flaming Lips), “The Year 2032” (Gong), “2043” (Alain Bashung), “2069 A Spaced Oddity” (US 69), “2082” (They Might Be Giants), “Acid Priest 2088” (The Fall), “Yours Truly, 2095” (Electric Light Orchestra), “Disco 2100” (Sun Ra), “In The Year 2525” (Zager And Evans). DéSIRé DUROY
Jacky et la chocolaterie
La légende (ma légende, du moins) Jack White vient de partager un teaser de 29 secondes sur Instagram. Fond bleu/ violet acide (sa couleur pour les projets solos), un riff blues/ garage simple, terriblement accrocheur et incroyablement entêtant qui rappelle pourquoi nous sommes tombés amoureux de Jack et Meg fin 1990 début 2000. Encore plus que jamais, Jack nous prouve qu’en 2024, le rock’n’roll consiste à se foutre des opinions des uns et des autres et que la musique est d’abord une affaire de tripes et d’instinct. JW après les White Stripes est passé par tout un tas de projets solos et en supergroupes (The Raconteurs et The Dead Weather) plus ou moins réussis mais avec toujours la même approche : faire quelque chose d’unique entendu nulle part. En opposition avec sa période White Stripes et ses guitares des années soixante, il se procure depuis des années maintenant d’incroyables outils avec des grattes hyper-innovantes et custom, comme sa Gretsch avec un microphone intégré ou encore ses Fender Telecaster dotées de B-Bender et de Kill Switch, sans parler de ses pédales de distorsion toujours plus folles les unes que les autres. On aime ou on n’aime pas, mais il faut avouer qu’il ne se repose pas sur ce qui lui a valu ses premiers succès. Jack White a claqué la porte des grands labels il y a près de seize ans en s’autoproduisant avec son label Third Man Records et en se payant même le luxe de presser ses propres vinyles dans sa petite usine de Detroit, ce qui lui a donné au passage un certain air de Willy Wonka avec son usine de chocolat... On en voit aujourd’hui le résultat, une indépendance et une créativité exacerbée pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Aucun de ces albums ne se ressemble, il se réinvente à chaque fois et cherche une nouvelle teinte musicale. En matière de musique, la liberté a un prix, de combien de chefs-d’oeuvre musicaux avons-nous été privés à cause de grands labels castrateurs dictant la loi de ce qui va se vendre ? Je préfère ne pas savoir. Longue vie à ceux qui font de la musique selon leurs propres termes. STAN
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BARDO POND
Les rockers adeptes de psychédélisme poursuivent leur vaste série d’enregistrements d’archives avec le “Volume 9”, renfermant l’essentiel du début des années 2000. Ce “Voyage incisif dans leur son hypnotique” sera à (ré)entendre pour la première fois en version LP le 23 février prochain.
BERNARD ALLISON
Le fils de Luther publiera un double album en son hommage. “Luther’s Blues” sortira le 19 janvier, ce qui coïncidera avec le 30ème anniversaire du label allemand Ruf. Il l’interprétera aux côtés du Ally Venable Band le 7 février à Paris, au New Morning.
BERURIER NOIR
La Bibliothèque François Mitterrand mettra à l’honneur le mouvement punk alterno français à travers les archives (carnets de notes, photos, vidéos, accessoires…) des membres fondateurs de Bérurier Noir, Fanfan et MastO. L’exposition “Même Pas Mort !” (1983-1989) se tiendra du 27 février au 28 avril 2024, à la Galerie Des Donateurs.
BEVIS FROND
Précédé de simples tels que “Leb Off” et “Heat”, “Focus On Nature” est attendu le 1er mars en double vinyle violet et en CD. Le combo punk rock psychédélique britannique, mené par Nick Saloman, fera l’objet d’un film documentaire, “Little Eden” dont la sortie interviendra courant 2024.
BRITTI
La nouvelle coqueluche soul venue de Louisiane annonce son premier album. “Hello, I’m Britti” est produit et coécrit par Dan Auerbach et sera en vente le 2 février.
BURNING HEADS
Le neuvième opus (paru en 2001) du groupe punk rock reggae originaire d’Orléans bénéficiera d’une réédition remasterisée sur double LP couleur splatter le 9 février prochain.
COURTING
Le quatuor originaire de Liverpool prévoit de publier son deuxième album “New Last Name” en digital le 29 janvier. La sortie physique est prévue pour le 29 mars.
SCOTT FAGAN
Le 9 février, “South Atlantic Blues” (enregistré en 1968, album perdu et redécouvert en 2013) sera réédité sur vinyle noir avec sa pochette originale. En parallèle, le documentaire “Soon: The Story Of Scott Fagan” réalisé par Marah Strauch est actuellement en préparation. Quant à l’Américain, il est en plein dans la confection d’un futur disque depuis les Iles Vierges.
MAXWELL FARRINGTON & LE SUPERHOMARD
Talitre publiera “Please Wait”, le nouvel opus du duo composé de l’Australien d’origine Maxwell Farrington et l’Avignonnais Christophe Vaillant, le 2 février.
ACE FREHLEY
Le premier guitariste de Kiss, toujours en bisbille avec les grimés, revient avec un nouveau solo. “10 000 Volts”, onze titres rock généreux en riffs sera à écouter le 23 février prochain.
LIAM GALLAGHER
Annonciateur d’un side-project, “Just Another Rainbow”, chanson aux sonorités psychédéliques, a été réalisé à quatre mains, avec John Squire (Stone Roses) et est disponible en 45 tours édition limitée.
NOEL GALLAGHER
Pour débuter la nouvelle année, l’aîné de la fratrie a partagé un inédit, la mélodieuse
“In A Little While”.
GEESE
Le guitariste Foster Hudson jette l’éponge pour se focaliser sur ses études universitaires. La formation poursuivra l’aventure désormais à quatre.
DAVID GILMOUR
Polly Samson, l’épouse et collaboratrice du chanteur et guitariste de Pink Floyd, a publié plusieurs clichés pris aux British Grove Studios, en pleine séance de travail avec leur fille Romany et d’autres musiciens tels que Roger Eno, Tom Herbert, Guy Pratt, Adam Betts ou encore Steve Gadd et le producteur Charlie Andrew.
GHOST WOMAN
Evan Uschenko et ses acolytes soutiendront leur dernière livraison “Hindsight Is 50/50” à la Maroquinerie (Paris) le 30 janvier.
GRANDADDY
Six ans après le décès de son bassiste Kevin Garcia, suite à un AVC, les Californiens Jason Lytle et sa bande reprennent du service avec “Blu Wav” (contraction de bluegrass et de new wave). Treize chansons teintées d’une extrême douceur lo-fi seront dans les bacs le 16 février.
GWENDOLINE
Le duo breton a rejoint l’écurie Born Bad. Il sera de retour le 1er mars avec un nouvel opus, “C’est A Moi Ça”.
BRITTANY HOWARD
La chanteuse et guitariste des Alabama Shakes dévoilera un second effort solo “What Now” le 9 février.
THE JESUS AND MARY CHAIN
Pour leur quarantième année d’exercice, les Ecossais font leur retour avec “Glasgow Eyes”, douze chansons, à écouter à partir du 8 mars prochain.
KENT
L’ex-Starshooter revient avec “Kent En Scène”. Capté en 1994 à la Cigale et paru en 1995, il bénéficiera d’une édition vinyle pour la première fois. Elle sera dans les bacs le 2 février en double LP et 2 CD, augmentée de titres bonus. Le lendemain, le Lyonnais se produira au Café de la Danse, à Paris.
BRUCE KULICK
Après vingt-trois ans de bons et loyaux services, l’ex-guitariste de Kiss (1984-1996), qui vient de célébrer son 70ème anniversaire, se range des tournées au sein du Grand Funk Railroad. Il envisage de se poser pour de nouveaux projets.
LIBERTINES
Après leur passage le 29 février au Centquatre-Paris (75019), les lads dévoileront le 8 mars leur quatrième album, “All Quiet On The Eastern Esplanade”, enregistré aux studios
The Albion Rooms de Margate.
J MASCIS
Le nouveau manifeste solo du leader de Dinosaur Jr, “What Do We Do Now”, sera à découvrir le 2 février.
NIRVANA
La cour d’appel fédérale américaine du neuvième circuit a accordé à Spencer Elden, bébé figurant sur la pochette de “Nevermind”, de poursuivre en justice Nirvana et toutes les parties prenantes (Universal, Geffen…) pour pédopornographie. En plus d’une compensation pécuniaire, le demandeur réclame la modification de la pochette pour les rééditions futures.
OZZY OSBOURNE
A la suite d’un canular sur YouTube, le chanteur a tenu à rassurer ses fans en déclarant : “Je ne suis pas mort”.
ROLLING STONES
“The Rolling Stones - 7’’ Singles 1966-1971”, coffret 18 vinyles 45 tours renfermera les morceaux originaux, les pochettes et les mix uniques mono et stéréo d’origine, des faces B rares, un livre 32 pages, des photos rares et un poster couleur. Remastérisés par Bob Ludwig, il est attendu le 2 février prochain.
SONIC YOUTH
Le Rennais Guillaume Belhomme relate l’épopée du groupe newyorkais de ses débuts en 1981 jusqu’à sa séparation en 2011, qui concorde avec celle du couple Kim Gordon/ Thurston Moore. Aux éditions du Layeur, 148 pages en librairie le 8 février.
TINA TURNER
Angéline Annonier, chanteuse et choriste (Johnny Hallyday…), s’attaquera, le 10 février au New Morning, au répertoire de la Reine du Rock’n’Roll récemment disparue.
VAMPIRE WEEK-END
Le successeur de “Father Of The Bride” est dans la boîte.
JACK WHITE
Le boss de Third Man a posté un énigmatique clip (un fond bleu sans aucune indication de titre ou autre) sur Instagram.
WILD OR NOTHING FEST
Pour leurs dix ans de live, le combo lyonnais The Foxy Ladies s’associera aux fleurons de la scène punk metal Tagada Jones, Opium Du Peuple et Myciaa. La réunion aura lieu le 27 janvier à La Rayonne, à Villeurbanne (69100).