Pour décompresser Se relaxer en toutes circonstances
Les conseils de Pilar Lopez
Quand les tensions s’accumulent, le corps se comporte comme un vase, il se remplit jusqu’à la dernière goutte d’eau qui le fait déborder. On explose ou on implose ! La sophrologie permet d’apprendre à vider souvent son vase pour éviter le “trop-plein”, et à augmenter son seuil de tolérance aux agressions. Il ne faut pas hésiter à répéter ces exercices trois fois par jour, afin qu’ils deviennent automatiques.
SE VIDER DES TENSIONS
En général, les gens n’osent pas exprimer leur stress, ils ont tendance à retourner l’agressivité accumulée contre eux, à somatiser. Exprimez votre rage plutôt que de la diriger vers vous – mais de manière symbolique ! – en prenant un coussin que vous jetterez contre un mur. Toute la réussite de l’exercice consiste dans la synchronisation entre le lancer et la respiration. Mettez dans ce coussin tous vos soucis. Prenez une grande inspiration en armant le coussin contre votre corps, retenez l’air en sentant bien votre force physique. Lancez le coussin sur l’expiration. Ça libère !
AUGMENTER SA RÉSISTANCE
Installez-vous dans une respiration apaisante en allongeant l’expire. Imaginez que vous soufflez à travers une paille, inspirez sur 1 temps, expirez sur 2, inspirez sur 2 temps, expirez sur 3, etc. jusqu’au plus loin que vous pouvez.
Profitez également des moments de la journée où vous devez marcher : inspirez sur 1 pas, expirez sur 2, inspirez sur 2 pas, expirez sur 3, etc. Cette respiration maîtrisée, prenez du recul. Imaginez une scène qui vous a stressé en “dézoomant”. Observez-la de plus en plus loin jusqu’à ce que ses acteurs, vous y compris, deviennent aussi petits que des fourmis. Cet exercice permet de séparer ce que l’on voit des sensations. De loin, on ne sent plus rien. Or, dans le stress, c’est souvent la sensation physique qui commande le malaise psychique.
DÉPLACER LE NÉGATIF
Éliminez les pensées parasites. Assis, les yeux fermés, à chaque expiration, évacuez tout le négatif de votre corps en prolongeant votre souffle et en associant une image “d’expulsion” : par exemple, de la fumée qui sort du corps ou une éponge qu’on essore.