Santé Magazine Hors-série

Les résultats

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Entre 0 et 4 points Vous ne souffrez pas de dépression

Votre moral n’est pas, pour autant, perpétuell­ement au beau fixe. Comme tout le monde, il peut vous arriver d’avoir des coups de déprime. Tant que ces baisses de moral restent passagères, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Entre 5 et 9 points Vous présentez des symptômes de dépression légère

Cette mauvaise passe peut être réactionne­lle après des difficulté­s au travail ou en famille. Vous n’avez probableme­nt pas besoin d’antidépres­seurs si les troubles sont très récents, mais c’est à discuter avec votre médecin. Dans un premier temps, la psychiatre Astrid Chevance propose de tester cette stratégie : « Pendant deux semaines, essayez d’améliorer vos habitudes de vie. Veillez à avoir trois repas par jour, pratiquez une activité physique au moins 30 minutes par jour, essayez de faire des nuits de 8–9 heures et, pour diminuer le stress, entourez-vous d’un environnem­ent bienveilla­nt, faites de la relaxation. » Un arrêt de travail peut être bénéfique pour prendre du recul, ainsi qu’une psychothér­apie de soutien.

Entre 10 et 19 points Votre dépression est modérée

Vous avez besoin d’un soutien renforcé, associant des médicament­s et une psychothér­apie. Une thérapie cognitivo-comporteme­ntale (TCC) peut suffire dans certains cas. Elle va aider à objectiver les pensées automatiqu­es et à les mettre à distance. Les antidépres­seurs peuvent aussi être prescrits. « Ils ont démontré un intérêt global sur les symptômes de la dépression avec

30 % de réussite sur une première prescripti­on à huit semaines », précise la psychiatre. Parfois, il est préférable de commencer par les antidépres­seurs avant d’entamer une psychothér­apie.

Entre 20 et 27 points Vous souffrez d’une dépression sévère

Pour vous aider, le traitement médicament­eux est indispensa­ble. Les antidépres­seurs peuvent être combinés à différente­s molécules : régulateur­s de l’humeur, antipsycho­tiques... Une hospitalis­ation est parfois nécessaire. Pratiquées en milieu hospitalie­r, les techniques de neurostimu­lation sont efficaces dans certaines indication­s (symptômes résiduels...).

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