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Vous avez plus de A

Vous êtes plutôt sujette à la peur

La peur est utile pour faire face à un danger, elle prépare notre corps à prendre la fuite. « Mais ne plus nous confronter à ce qui nous pose problème ne nous aide pas à développer des réponses adaptées », souligne Nadine Sciacca. Pire, cela peut nourrir notre peur au point de nous faire perdre confiance en nous.

Sur le moment

On se donne du courage. « Actionnez le point de digipressi­on nommé la “chambre de la volonté”, conseille Rachel Eugène, spécialist­e de shiatsu. Il amène de l’énergie en soi pour affronter ce que l’on redoute. » Placer ses mains autour de la taille, le pouce dans le dos, l’index au niveau du nombril. Pratiquer un mouvement de rotation du buste vers la droite, le pouce s’enfonce dans le dos sur le point à stimuler. Faire de même à gauche en alternant pendant 1 à 2 minutes sur des respiratio­ns lentes et profondes.

L’antidote

Lister avec précision les avantages (ou les inconvénie­nts) de chaque situation. Devant un changement, par exemple, on peut se dire : “J’ai peur de ne pas être à la hauteur.” Il faut alors détailler les bénéfices à ne pas changer, ainsi que ceux à changer. Cela permet d’avoir une vision plus équilibrée. S’exposer à une petite dose quotidienn­e de défis en exprimant ce que l’on veut vraiment. « L’idée est d’abaisser petit à petit son niveau d’alarme de danger, dit Nadine Sciacca, en commençant par des actions à nos yeux anodines comme exprimer un refus chez un commerçant alors que, en temps normal, on aurait laissé passer les choses. »

Se visualiser en train d’affronter une situation redoutée si on ne se sent pas capable de s’exposer. Il ne s’agit pas d’une image figée, mais bien de se voir avant, pendant et après pour banaliser la situation.

Vous avez plus de B

Vous êtes plutôt sujette à la tristesse

Perte d’espoir, la tristesse est une émotion ressentie quand un besoin affectif n’est pas comblé. On en a souvent honte, on préfère sourire, dire que tout va bien. « Mais ce masque nous coûte très cher, constate Nadine Sciacca. À ne rien en laisser paraître, la peine pèse de plus en plus. »

Sur le moment

On respire pour ne pas couler. « On se sert de la respiratio­n comme d’une bouée de sauvetage à chaque fois que l’on se sent mal », indique Latifa Gallo, coach et sophrologu­e. Compter jusqu’à 4 en inspirant par le nez et en gonflant le ventre, puis souffler par la bouche comme si on libérait un petit filet d’air en comptant jusqu’à 8 et en dégonflant le ventre.

L’antidote

« La tristesse nous sert de transition entre deux états, insiste Latifa Gallo. Elle est un passage obligé pour faire le deuil d’une histoire, intégrer la perte et la dépasser. »

Il est important de s’autoriser à pleurer. « L’exprimer auprès de son entourage crée une connexion authentiqu­e avec les autres. La relation s’enracine autour de nos fragilités. »

Tenir un journal de tristesse.

On y laisse couler au fil de la plume ce qu’on ressent. « L’écriture est un formidable outil pour prendre du recul », confirme Nadine Sciacca.

Gagner en légèreté. S’imaginer dans un endroit que l’on aime et visualiser le lieu et les sensations qu’il procure afin d’en ressentir ses bienfaits.

Vous avez plus de C Vous êtes plutôt sujette à la culpabilit­é

La culpabilit­é est un outil de régulation sociale. « Elle nous empêche de commettre des fautes ou nous invite à les réparer sans quoi nous serions exclus du groupe, explique Latifa Gallo. Mais elle est aussi un jugement négatif porté sur un de ses comporteme­nts, une sorte de colère retournée contre soi, parce que l’on n’a pas fait ce qu’on aurait dû. » À l’excès, elle nous paralyse et nourrit nos frustratio­ns.

Sur le moment

On évacue la pression. Debout, bras bien relâchés le long du corps, inspirer en relevant les épaules. Bloquer sa respiratio­n sur un temps et, en soufflant, secouer les épaules qui vont redescendr­e naturellem­ent jusqu’à la fin de l’expiration. Répéter cet exercice de sophrologi­e autant de fois que nécessaire.

L’antidote

Repérer ses pensées limitantes, les “je suis nulle pour ça” ou “je n’y arriverai pas”. « Héritées de notre histoire, elles font le terreau de notre culpabilit­é, analyse Nadine Sciacca. Mieux vaut les identifier pour les repousser. »

Se repasser le film de ce qui a causé sa culpabilit­é. « On le revoit de manière factuelle, on s’interroge : “Dans ce cas, qu’estce qui dépendait de moi ?” On réfléchit aux mesures de réparation à mettre en place de manière réelle ou symbolique. »

Dialoguer avec son juge intérieur.

« On lui donne la parole. On le laisse dire tout ce qu’il nous reproche avec bienveilla­nce, et on lui répond », préconise Latifa Gallo. Une manière de ne plus faire tourner le petit disque dénigrant sur nous-même.

Vous avez plus de D Vous êtes plutôt sujette à la colère

« C’est une émotion que l’on ressent quand on ne se sent pas respectée ou reconnue, détaille Nadine Sciacca. La colère nous permet de poser nos limites. » Le souci, c’est que, face à plus fort, on a tendance à battre en retraite quand, face à plus faible, on redouble d’agressivit­é. On vire soupe au lait ou, à trop se contrôler, on explose à contrecour­ant avec les mauvaises personnes et en employant les mauvais mots.

Sur le moment

On renvoie sa colère dans les cordes. « Debout, bras le long du corps, inspirer en relevant le poing fermé au niveau du visage. En soufflant très fort, tendre le bras devant soi pour frapper un punching-ball imaginaire rempli de sa colère », suggère Latifa Gallo. À faire trois fois de suite, avec sa droite puis sa gauche.

L’antidote

Ne pas réagir à chaud.

« Quand on est en colère, les connexions neuronales sont réduites, rappelle Nadine Sciacca. On prend le temps de réfléchir, avec des formules simples comme “je pense que je dois prendre du recul” ou “je te répondrai plus tard”. »

Rédiger à la main une lettre de colère.

« Adressée à la personne à l’origine de nos tourments et en détaillant tout ce qui nous énerve, invite la coach. On ne la relit pas. On ne l’envoie pas. Mieux, on la détruit. Cela réduit le stress d’une colère rentrée et prépare les éléments d’une discussion future. »

Essayer la communicat­ion non violente.

On énonce des besoins plutôt que des reproches et on formule des demandes relatives aux actes plutôt que des critiques. Ainsi, mieux vaut dire “je veux” au lieu de “tu n’as pas”, et “tu fais” au lieu de “tu es”. C’est trop difficile ? On l’écrit à l’avance. •

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Prendre du recul,
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endroit visualiser un Prendre du recul, : sur sa respiratio­n se concentrer agréable ou émotions pour gérer les autant d’astuces négatives.

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