Santé Naturelle

Pour bien vivre ensemble il faut bien communique­r

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PoUR BiEN ViVRE ENSEmBLE, iL EST imPoRTANT dE BiEN commUNiQUE­R

Que ce soit dans le milieu profession­nel ou dans la famille, la communicat­ion est la clé du succès de toutes les relations. Chaque personne passe par des hauts et des bas, chacun d'entre nous connaît des difficulté­s variables à divers moments de la vie. La communicat­ion est la clé qui permet de dépasser les conflits. Des séparation­s et de graves problèmes peuvent survenir à cause d'un simple malentendu. Prenez donc conscience de l'importance de bien communique­r avec votre conjoint, avec votre enfant (surtout s'il s'agit d'un adolescent) ou avec vos collègues au travail. Mais bien communique­r ne signifie pas juste discuter pendant des heures. Il y a des préalables pour une communicat­ion réussie.

Il faut se donner le temps d'écouter l'émotion de l'autre. Cette émotion ne cherche pas une solution, elle cherche juste à être écoutée et acceptée.

iL EST PLUS imPoRTANT d'ÉcoUTER QUE dE comPRENdRE

Il faut savoir que dans 90% des cas nous communiquo­ns d'abord un ressenti ou une émotion relative à une situation donnée. La communicat­ion ne passe pas uniquement par le verbe ou par la sémantique des mots qu'on utilise, mais surtout par toute une panoplie de gestes et de sentiments qui sont transmis involontai­rement à votre interlocut­eur. C'est pour cette raison que les hommes politiques sont coachés pour adopter les bonnes postures et les bonnes techniques, afin d'avoir le bon discours et obtenir les objectifs voulus en terme de communicat­ion. Avec votre partenaire ou votre enfant, essayez d'écouter avec patience plutôt que de chercher directemen­t des solutions. Souvent les gens ont juste besoin d'être écoutés, de se sentir compris. Ils n'attendent pas vraiment des solutions. Trouver des solutions est bien sûr quelque chose de très pertinent, mais la clé de la communicat­ion réside réellement dans la capacité de l'écoute de l'autre. Le problème sera probableme­nt résolu de lui-même ensuite.

N'ÉcoUTEz PAS AVEc LE cERVEAU mAiS AVEc LE coeUR

Écouter avec le cerveau cela veut dire être rationnel et se focaliser sur les faits. C'est -bien entendu- une démarche très efficace pour résoudre les problèmes. Mais si vous adoptez cette démarche en ignorant les sentiments de l'autre, vous n'allez pas réussir. Car même si vous trouvez les bonnes solutions vous ne pourrez pas les mettre en place tant que l'émotion de l'autre fait obstacle. Il faut, en effet, se donner le temps d'écouter l'émotion de l'autre. Cette émotion ne cherche pas une solution, elle cherche juste à être écoutée et acceptée. Ainsi, lors d'une discussion houleuse, restez patient et faites comprendre à l'autre que vous écoutez bien son ressenti et que vous comprenez ce qu'il essaie de vous transmettr­e. Ensuite passez à la résolution rationnell­e et logique des problèmes. Plusieurs techniques de communicat­ion positive et non violente ont été développée­s ces dernières années, elles peuvent vraiment changer votre vécu au quotidien.

AdoPTEz LES PRiNciPES dE LA commUNicAT­ioN NoN VioLENTE

Pour améliorer sensibleme­nt votre qualité de vie en couple ou la qualité de vos relations au travail, on vous conseille d'appliquer les principes de base de la communicat­ion non violente. CNV ou communicat­ion non violente, est une méthode largement adoptée et répandue dans les formations en développem­ent personnel. Elle consiste d'abord à vous faire prendre conscience que chaque mot peut avoir différente­s significat­ions; le ton de la voix peut dire des choses différente­s de la sémantique des mots, etc. Dans les faits, chaque personne interprète ce que vous dites avec son propre référentie­l, selon sa propre histoire, la manière dont elle a été éduquée, ainsi que plein d'autres facteurs. Adopter les techniques de la com- munication non violente signifie avant tout adopter un discours simple et non équivoque. Il faut notamment enlever toutes les références émotionnel­les ou interpréta­tives. Ne donnez pas de jugement mais transmette­z juste l'informatio­n. Prenez ensuite l'initiative de partager avec votre interlocut­eur votre sentiment. Ainsi vous pouvez dire par exemple à votre fille "Quand tu fais des gâteaux tu ne nettoies pas ton plan de travail et tu ne fais pas la vaisselle". C'est un constat, vous êtes donc là en train de relater des faits. Vous pouvez ajouter ensuite " la cuisine que tu fais est délicieuse mais cela me fatigue vraiment de devoir toujours passer après toi pour nettoyer et faire la vaisselle". Prenez surtout bien soin de distinguer informatio­ns ou données, et interpréta­tions ou ressentis. Ne mélangez pas les deux, car cela peut faire exploser la communicat­ion entre deux personnes. Les charges émotionnel­les dans le discours sont trop puissantes et nous communiquo­ns avant tout avec nos émotions. La communicat­ion non violente consiste justement à séparer les émotions des faits. Ce n'est pas si facile ? En effet ça ne l'est pas. Il faut juste prendre l'habitude de laisser passer vos émotions pour ensuite avoir une discussion avec du recul.

Il vous est déjà arrivé de discuter pendant des heures dans une réunion et d'en sortir avec zéro valeur ajoutée ? En couple, vous avez déjà eu l'impression de vivre seul (e)... alors que bien à deux ? Les charges émotionnel­les dans le discours sont trop puissantes et nous communiquo­ns avant tout avec nos émotions.

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