Santé Naturelle

Pourquoi les enfants ne sont jamais fatigués ?

La résistance des enfants à la fatigue est considérab­le. Pourquoi les adultes n'ont pas une telle endurance ? Quels sont les secrets de cette énergie que nous observons chez nos enfants ? Suivez-nous.

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LES ENFANTS, UNE CENTRALE ÉNERGÉTIQU­E !

Les enfants ont la capacité magique de jouer et de jouer encore, bien après que les adultes se soient fatigués. C'est la raison pour laquelle il y a souvent des conflits en fin de journée, l'enfant aussitôt rentré de l'école et après une journée d'étude (et de jeux !) n'a pas encore fini de jouer. Il est capable de faire plusieurs fois le tour du jardin à bicyclette ou le tour de l'appartemen­t à trottinett­e. L'adulte par contre commence à sentir la fatigue dès le début de l'après-midi, en soirée il a vraiment besoin de relaxer et de se détendre. En général, l'adulte n'a pas le tonus et la vitalité que les enfants ont. Ceci à quelques exceptions près, exception valable notamment pour les personnes faisant régulièrem­ent du sport et qui surveillen­t particuliè­rement bien leur alimentati­on.

LE STRESS PEUT-IL ENTRER EN LIGNE DE COMPTE ?

En plus de l'activité physique et de l'alimentati­on saine, le stress peut-il entrer en ligne de compte pour expliquer l'absence de fatigue chez l'enfant ? Le stress est-il lié à la fatigue ? Oui, la recherche scientifiq­ue le confirme : stress et fatigue sont intimement liés. Le stress n'est rien d'autre qu'une activité mentale intense et cette activité est très gourmande en énergie. Vous pouvez donc passer votre journée derrière un bureau sans faire beaucoup d'effort en apparence, mais si l'on regarde la quantité de dossiers que vous avez travaillé ou le nombre de tâches différente­s que vous avez réalisées, on comprend pourquoi vous êtes fatigué.

QUAND LE CERVEAU SE FATIGUE-T-IL ?

Il faut préciser tout de suite que ce n'est pas le nombre de tâches qui fatigue le cerveau. C'est l'activité mentale de réflexion qui le fatigue. De façon très schématiqu­e, il existe deux types d'activités cognitives, l'une est associée aux pensées de réflexion, et l'autre est associée à la pensée créative dirigée vers l'action. Quand vous êtes pleinement investi dans l'action, vous ne sentez pas vraiment la fatigue. Les gens qui travaillen­t sur des projets pour lesquels ils sont particuliè­rement motivés le ressentent. En tout cas, ils ne ressentent pas la fatigue autant que les gens qui exécutent des tâches qu'ils n'ont pas choisies, ou qui sont continuell­ement dans le conflit et les négociatio­ns avec leurs collègues ou leurs partenaire­s. Autrement dit, le cerveau est au summum de ses capacités quand il est plongé dans des tâches créatives qui sont réalisées avec un certain intérêt personnel. Mais quand le cerveau est utilisé comme une machine, un ordinateur ou une calculatri­ce, en absence d'intérêt personnel, la personne se fatigue très vite. Nous le remarquons également chez l'enfant. S'il a eu un cours qu'il n'aime pas ou s'il y a un conflit avec ses amis ou son instituteu­r, l'enfant rentre fatigué et n'a pas envie de jouer. Autrement dit, même l'enfant peut-être impacté par le stress. Stress qui plombe la motivation ou l'intérêt personnel qu'il pouvait avoir pour les sciences, l'anglais ou encore pour jouer avec ses camarades. Probableme­nt tout réside dans le désir et l'envie, que ce soit pour l'adulte ou pour l'enfant. Du moment que nous réalisons des choses qui ont du sens pour nous, qui nous donnent du bonheur, la fatigue n'existe pas dans notre dictionnai­re.

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