1. Bénédicte Costedoat-Lamarque pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel et personnel...comment est venu cet intérêt pour le burn-out et le coaching ?
Après des études de Chimie et une spécialisation en Ressources Humaines, mon premier poste était celui de responsable Compétences et Formation pour le site d'Airbus à Saint-Nazaire. Puis, avec l'arrivée de mes deux enfants, j'ai pris en charge des postes opérationnels, notamment celui de Responsable Qualité. C'est en quittant la Bretagne pour Paris, que mes équipes m'ont fait un feedback qui a donné un tournant à ma carrière. La prise de conscience que j'avais une posture de manager-coach et que je n'avais eu de cesse de les aider à se développer m'a bien obligée à prendre acte de ce que je pensais être une qualité communément répandue. Aussi, lorsqu'en arrivant au siège d'EADS j'ai pris le poste de Responsable du Programme Lean Six Sigma pour le Groupe, j'ai commencé en parallèle une certification au Coaching individuel (HEC). Pour moi, c'était extrêmement cohérent puisqu'il s'agissait de faire évoluer l'entreprise par les Hommes.
Puis j'ai pris la responsabilité de l'Accompagnement du Changement pour les 10.000 salariés de l'entité spatiale d'Airbus. C'est à ce moment-là que je me suis certifiée au Coaching des Organisations (HEC).
Sur ce poste passionnant, me permettant de mettre en oeuvre ce que je porte profondément (les pratiques de leadership innovantes et collaboratives, l'entreprise responsabilisante), j'ai continué à me surinvestir, sans mesure. Les résultats étant au rendez-vous, je n'ai pas écouté les signes avant-coureurs de mon corps, cette fatigue et cette usure qui s'installaient… et le burn-out est arrivé.
Étant convaincue que la Vie est intelligente et qu'elle a un but évolutif, j'ai choisi de ne pas subir mais de transformer cette expérience de vie. J'ai publié un livre dans ce sens, pour que chacun.e puisse prendre conscience des ressources incroyables à notre disposition et de l'opportunité de transformation intérieure que représente le burn-out ou tout événement de vie. Au retour du burn-out, j'ai quitté Airbus pour créer ma propre société BE CHANGE LIVE, et accompagner les dirigeants et managers dans leurs transformations d'organisation, culturelles, managériales ou individuelles.
Je donne aussi des conférences-ateliers pour favoriser les prises de conscience autour des pratiques de leadership et du burn-out.
La Semaine du Cerveau est un événement spectaculaire par sa dimension nationale (plus de 120 villes), par le nombre de chercheurs mobilisés (plus de 800 chercheurs), par le succès public rencontré et par la qualité de sa programmation qui met en lumière les avancées les plus récentes de la recherche en neurosciences.
• Une manifestation internationale grand public et gratuite (sauf films en salle) organisée depuis 23 ans en France par la Société des Neurosciences.
• Une programmation scientifique de qualité : plus de 700 manifestations avec les dernières actualités sur le covid ou les liens entre cerveau et microbiote.
• Une belle rencontre entre le public et les chercheurs. Plus d'informations sur le site web de l'événement.
Que faire ?!
Eh bien il faut tout simplement organiser vos journées pour vous « fatiguer positivement ». Autrement dit, vous dépenser physiquement afin de ressentir de la détente et de la relaxation en fin de journée, mieux dormir, et être moins enclin également à héberger des pensées stressantes. « Héberger » semble être le bon mot, car vous aurez remarqué que l'on est en permanence bombardé par des pensées en tout genre. Les pensées sont comme un produit automatique de notre cerveau, nos réseaux de neurones. Malheureusement pour nous, cette activité mentale incontrôlée est néfaste à notre équilibre psychologique, néfaste globalement à notre santé physique. Il faut essayer de la réduire au minimum, au nécessaire. Occuper l'esprit autrement, à travers des activités manuelles, du sport, la musique, chacun ses astuces ! L'essentiel est cette prise de conscience que les pensées compulsives sont fatiguantes, réellement fatiguantes, et ce n'est vraiment pas un signe d'intelligence.