Fatigue physique et fatigue mentale : Quelle différence entre les deux ?
Quand on subit des pensées stressantes à longueur de journée, notre corps est traversé par des taux particulièrement élevés des hormones du stress.
Je suis fatiguée, je n'ai plus d'énergie, ça me fatigue, j'en ai plein le dos, etc. Des expressions très courantes et qui révèlent un véritable mal-être. Un problème qui toucherait près de 20 % de la population. Un problème de santé plus répandu chez les femmes que chez les hommes, selon les statistiques françaises. Cette fatigue, ou asthénie pour employer le terme médical, peut avoir des causes organiques, une maladie qui avance silencieuse. Mais il faut dire que la fatigue est souvent l'arbre qui cache la forêt, une vision globale et holistique est nécessaire pour mieux comprendre de quoi il s'agit. La fatigue mentale
Cette fatigue est bien différente, car elle ne résulte pas de l'effort physique mais d'un épuisement mental. L'épuisement mental signifie que l'on est en permanence en train de réfléchir, s'inquiéter, calculer, etc. Parfois on ne se rend même pas compte que l'on est complètement dominé par des pensées anxiogènes, elles ne sont plus dites (ou verbalisées), mais elles sont là en filigrane. Cela peut être relatif à un patron toxique qui ne cesse de vous harceler, ou encore par rapport à une crainte de perdre son emploi, ou tout simplement le fait d'être inquiet par rapport à la crise sanitaire, la crise économique qui se faufile, les informations en continu, etc. Même si on n'a pas fait d'effort physique conséquent pendant toute une journée, on ressent quand même une grande fatigue. Celle-ci est bien réelle, car quand on subit des pensées stressantes à longueur de journée, notre corps est traversé par des taux particulièrement élevés des hormones du stress. Le métabolisme est réellement ralenti et la fatigue est bien réelle. Il faut bien le comprendre, le psychologique et l'organique sont complètement liés et ne cessent d'interagir.