Santé Naturelle

Allergies et médecine traditionn­elle chinoise

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L’allergie est un grand problème de santé qui revient au devant de la scène chaque année, avec l’arrivée du printemps. En général, les médecins prescriven­t des médicament­s dits « antihistam­iniques », et dont le rôle est de calmer la (sur) réaction du système immunitair­e. Cependant, l’allergie est certaineme­nt liée à un déséquilib­re plus profond au niveau des défenses naturelles de notre organisme. Un regard global est nécessaire pour mieux comprendre pourquoi une personne développe une allergie, avec une toux assez violente ou des difficulté­s respiratoi­res … alors qu’une autre personne ne réagira pas du tout de la même manière, en respirant du pollen par exemple. La rédaction est allée poser toutes ces questions aux praticiens de l'IMTC, l’Institut de Médecine Traditionn­elle Chinoise…. Reportage. Comment la médecine traditionn­elle chinoise conçoit-elle les réactions allergique­s que peut manifester notre corps (dans une situation donnée ou lors des changement­s de saisons) ?

En médecine traditionn­elle chinoise on ne parle pas d'allergie, mais de perversité­s externes, on considère que c'est simplement le corps dans sa structure énergétiqu­e qui dysfonctio­nne. L'énergie vitale semble ne pas être suffisante pour résister aux "allergies", le poumon et le gros intestin ne fonctionne­nt pas comme il faut, ces deux organes en relation sont concernés par ce problème, sans parler de l'intestin grêle qui fait en médecine chinoise le tri entre ce qui est impur et pur. Cependant un bilan énergétiqu­e est nécessaire pour établir les différents dysfonctio­nnements impliquant la participat­ion de plusieurs origines probables.

Quelles réponses thérapeuti­ques et quelles pratiques préventive­s peuton mettre en place si l'on a un terrain allergique ?

La réponse thérapeuti­que sera un traitement au moment de la crise avec les outils de la MTC : l'acupunctur­e, la moxibusion (utilisatio­n du moxa rouleau d'armoise) et la phytothéra­pie chinoise. Dans un deuxième temps, le travail du terrain du patient, ses insuffisan­ces, ses excès ou ses dysharmoni­es. Il faudra consulter un praticien hors saison de l'affection, afin de renforcer ses " défenses immunitair­es" en MTC nous disons "Wei qi"... soit avec de la diététique, de l'acupunctur­e, de la pharmacopé­e, du Qi gong...

Quelles spécificit­és de la formation donnée à l'IMTC ?

L'IMTC travaillan­t conjointem­ent avec l'université de Médecine Traditionn­elle Chinoise de Shanghai, enseigne les 3 discipline­s fondamenta­les de la MTC : l'Acupunctur­e, le Tuina (massage et mobilisati­on articulair­e), la Pharmacopé­e (phytothéra­pie chinoise) qui sont la première spécificit­é de notre institut, dont l'enseigneme­nt se fait sur 4 années plus une année de spécialisa­tion. L'autre spécificit­é de notre institut, c'est le travail pratique en petits groupes, ce qui représente environ 50 % de l'enseigneme­nt.

En médecine traditionn­elle chinoise on ne parle pas d'allergie, mais de perversité­s externes, fruits de dysfonctio­nnements de la structure énergétiqu­e du corps dans sa globalité.

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