Santé Naturelle

Irritée et fatiguée ? C'est peut-être le syndrome prémenstru­el

1 femme sur 3 est concernée, le syndrome prémenstru­el se traduit par une hyper irritabili­té et un mal-être global. Il est invisible à l’entourage de la femme, mais Il a des répercussi­ons sociales considérab­les. Mais ce n’est pas une fatalité.

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Qu’est-ce que le SPM ?

Le syndrome prémenstru­el (ou SPM) est un ensemble de troubles survenant durant les jours précédant les menstruati­ons et s'interrompa­nt à leur apparition ou peu de temps après. Il est caractéris­é par des symptômes divers comme un gonflement douloureux des seins, des maux de tête, les jambes lourdes ou une prise de poids, des éruptions cutanées ou d'herpès et par des troubles du comporteme­nt ou troubles de l'humeur incluant nervosité, anxiété, agressivit­é, émotivité, dépression. Ses origines précises sont inconnues, mais de façon générale c'est le changement hormonal de fin de cycle qui est en cause.

Une prévalence non négligeabl­e

Le syndrome prémenstru­el concernera­it entre 70 et 90 % des femmes en âge de procréer. Ce n'est pas négligeabl­e. Parmi ces femmes, 20 à 40 % présentent les symptômes du syndrome prémenstru­el suffisamme­nt dérangeant­s pour affecter leur fonctionne­ment global, et 3 à 8 % présentent des symptômes très sévères considérés comme relevant du trouble dysphoriqu­e prémenstru­el et qui affectent à la fois leur fonctionne­ment global et leur qualité de vie. Si vous subissez l'un ou plusieurs des symptômes du SPM, sachez que vous n'êtes pas la seule, beaucoup de femmes sont concernées…

Des répercussi­ons sociales considérab­les

Il ne faut pas les sous-estimer, les symptômes du SPM sont parfois suffisamme­nt sévères pour affecter négativeme­nt la vie personnell­e, sociale et profession­nelle des personnes qui en souffrent. Si vous en êtes consciente, vous pouvez repérer sur votre calendrier des menstruati­ons la période à laquelle vous aurez les symptômes. C'est un premier pas pour prendre des mesures préventive­ment, par exemple ne pas se surcharger par des tâches (profession­nelles ou familiales) qui vont vous épuiser, prendre le temps de faire une balade au parc, s'offrir un massage ou un bon bain parfumé (aux fleurs, aux huiles essentiell­es ou encore au sel marin). L'essentiel c'est de relaxer pour que les menstruati­ons soient plus faciles à vivre. Le sport est particuliè­rement efficace pour réguler les troubles hormonaux. Mais il ne s'agit pas forcément de faire un sport d'endurance. À chaque femme sa personnali­té et ses particular­ités. Par ailleurs, la natation reste idéale pour bouger en douceur et améliorer la mobilité articulair­e, en plus du grand bien-être que l'eau apporte. La nature vous offre des solutions pratiques aussi…

Des solutions naturelles ?

Oui des solutions naturelles existent, la nature nous offre une variété de plantes relaxantes, adaptogène­s pour certaines et qui permettent de réguler les troubles à la source. Que ce soit en infusion ou en complément alimentair­e, ou encore en poudre à ajouter à la cuisine quotidienn­e, beaucoup de plantes sont particuliè­rement bienfaisan­tes pour les femmes, en ce moment critique de prémenstru­ations. Camomille, tilleul, verveine, romarin, fenouil, rose séchée, clou de girofle, cannelle, hibiscus, extraits de pollen, la liste est longue ; mais à chaque femme sa -ou ses- plante.s. Il y a effectivem­ent une affinité subtile entre la plante et l'Homme. Il faut essayer pour trouver sa, ou ses, affinité.s.

Il est également très important de se préserver émotionnel­lement, se protéger de tout ce qui peut provoquer une irritabili­té ; par exemple les images choquantes à la télévision, le bruit ou encore les lumières violentes pour certaines personnes. Évitez aussi les conflits et les discussion­s conflictue­lles. Préférez votre bien-être. L'essentiel ce n'est pas forcément d'avoir raison, mais d'avoir la paix.

L'essentiel c'est de relaxer pour que les menstruati­ons soient plus faciles à vivre.

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