CATHERINE, 38 ANS : « POURQUOI LES PRODUITS BIO COÛTENT PLUS CHER ? EST-CE VRAIMENT INTÉRESSANT D’ACHETER BIO ? »
Des dizaines d'études ont démontré que les pesticides ont un impact considérable sur la santé, notamment en cas d'exposition régulière, ou de consommation régulière de produits contenant des traces des mêmes pesticides. Cela est valable pour les produits alimentaires, mais aussi pour les produits cosmétiques que nous mettons directement sur notre peau (et qui n'est pas étanche !). Les pesticides ont également un lien avéré avec le cancer et Parkinson. Ceci étant dit, il faut savoir que l'agriculture biologique coûte plus cher car le rendement des terres est inférieur à celui en cas d'agriculture industrielle. Ainsi, les produits (labélisés) bio sont un peu plus chers. Mais tout ceci est bien relatif. Vous pouvez vous organiser pour consommer moins (de produits) et mieux (en qualité). Attention par ailleurs au green washing, c'est-à-dire l'utilisation abusive par certaines marques des slogans publicitaires écologiques, sans pour autant que leur produit soit réellement biologique.
L'essentiel est de bien lire la liste des ingrédients
avant d'acheter.
Plus d'un an après le début de la pandémie de Covid-19, plusieurs vaccins ont été autorisés, grâce à des efforts de recherche sans précédents menés à travers le monde. Néanmoins, des questions se posent encore sur la durée de la réponse immunitaire ou la nécessité d'avoir recours à une vaccination de rappel. Des chercheurs de l'Inserm et de l'Université Paris
Est Créteil à l'Institut de Recherche Vaccinale (VRI), du CEA et de l'Université Paris-Saclay ont développé un vaccin ciblant des cellules clés du système immunitaire, les cellules dendritiques. Ce vaccin est composé d'un anticorps monoclonal ciblant des cellules de l'immunité qui circulent dans l'ensemble de l'organisme : les cellules dendritiques connues pour leur capacité d'induire une réponse anticorps et cellulaire robuste et durable. L'anticorps monoclonal est fusionné à une protéine du SARS-CoV-2, qui va venir stimuler les cellules dendritiques. Les chercheurs estiment que ce vaccin pourrait être utile pour les personnes convalescentes ou déjà vaccinées dont la réponse immunitaire a commencé à décliner, afin de « booster » leur immunité. Une seule administration du candidat vaccin, sans adjuvant, permet de restimuler la production d'anticorps neutralisants capables de neutraliser avec une très forte efficacité le variant alpha (B.1.1.7) et également de manière significative le variant bêta (B.1.351). Des essais cliniques chez l'Homme doivent démarrer en 2022. Les résultats sont publiés le 1er septembre dans le journal Nature Communications.