Des mots, des histoires
Lorsqu’on flirte avec le trente-sixième dessous, c’est qu’on a le moral en berne. Ce « dessous » dont il est question est celui du théâtre. Où il existe un côté cour, un côté jardin et aussi des lieux plus souterrains. Et où il est courant qu’un individu fréquente le « sixième dessous ». Les dessous correspondent aux niveaux situés sous la scène et formés par des planchers à claire-voie. C’est par là que les machinistes escamotent le décor et qu’ils font apparaître/disparaître les comédiens. Qu’une scène soit huée, sifflée et les artistes dégringolaient dans les derniers dessous… Au Palais Garnier, le « cinquième dessous » est le dernier. Plus bas, on tomberait dans le lac artificiel: 10000 m3 d’eau sont abrités dans les fondations de l’Opéra parisien, depuis sa construction en 1860.