L’Ordonnance de Villers-Cotterêts
François Ier l’appelait « mon plaisir ». Situé dans l’Aisne, le château préféré du roi, qui accueillit dans ses murs Rabelais et Molière, a eu un bien triste destin. Prison pour mendiants, puis maison de retraite, il n’a pas pu échapper à la ruine, malgré son acquisition par l’État. Alerté par Stéphane Bern, qui parle de « scandale patrimonial », le président de la République a annoncé le 20 mars 2018 sa décision de réhabiliter le château en en faisant une Cité de la Francophonie, destinée à faire la promotion du français, parlé par 275 millions de personnes dans le monde. Un projet qui pourrait coûter jusqu’à 200 millions d’euros.