Rocamadour (Lot)
« Les maisons sur le ruisseau, les églises sur les maisons, le rocher sur les églises, le château sur le rocher » : c’est ainsi qu’un adage quercynois décrit Rocamadour qui surplombe la vallée de l’Alzou. Depuis le Moyen Âge, les pèlerins, après avoir gravi les 216 marches qui conduisent aux sanctuaires, viennent y vénérer une Vierge noire. Son origine est mystérieuse, tout comme l’identité de l’ermite Amadour à qui ce lieu doit son nom, et dont le corps a été retrouvé intact, en 1166, devant la chapelle de la Vierge Marie. La tradition l’associe à Zachée, le publicain converti des Évangiles. Depuis 2016, 850e anniversaire de la découverte de son corps, ses reliques présumées sont de nouveau exposées aux fidèles. Les pèlerins sont nombreux à arriver à pied, par une variante de la voie jacquaire du Puy-en-Velay ou par un itinéraire partant de Bénévent-l’Abbaye (Creuse).