Secrets d'Histoire

Sainte-Anne d’Auray (Morbihan)

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C’est à un humble laboureur, Yvon Nicolazic, que la mère de la Vierge Marie apparut ici de 1623 à 1625, lui demandant de reconstrui­re une chapelle qui lui avait été dédiée au vie siècle. À l’endroit indiqué, l’homme, pétri d’une foi sincère, creusa et trouva une antique statue en bois représenta­nt sainte Anne. En ce lieu de Ker Anna (« le village d’Anne », en breton), qui n’était alors qu’un hameau de 50 âmes, les pèlerins affluèrent et une chapelle fut érigée. Trop petite pour accueillir les fidèles, elle fut remplacée au xixe siècle par une basilique. Chaque année, près de 400 000 pèlerins viennent s’y recueillir et vénérer les restes de l’antique statue, incrustés dans le socle de la statue actuelle. Le Grand Pardon rassemble entre 20 000 et 30 000 personnes pour la fête de sainte Anne, les 25 et 26 juillet. Procession aux flambeaux, chants et costumes bretons, bagad, bannières: toute l’âme de la Bretagne est là, recueillie avec une immense ferveur pour célébrer sa patronne, surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », la grand-mère des Bretons.

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La procession lors de la messe pontifical­e du Grand Pardon de Sainte-Anne d’Auray.

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